Messages étiquettés lutte

Tous dans l’action le 12 septembre !

Sous le prétexte fallacieux d’expliquer que le chômage de masse serait la conséquence directe d’un Code du Travail soi-disant surprotecteur pour les salariés – il n’y a qu’à demander aux centaines de salariés qui se font licencier chaque jour – le capitalisme et leurs complices successifs au pouvoir depuis quarante ans n’ont eu de cesse d’attaquer notre modèle social, que ce soit le Code du Travail ou la Protection Sociale.

La FNSCBA appelle l’ensemble des salariés de nos secteurs d’activité à faire du 12 septembre, une journée d’action et de grève dans les entreprises, ateliers et chantiers afin de bloquer la production et à se joindre massivement aux
manifestations qui seront organisées localement..

Les salariés des CFA du CCCA seront avec l’ensemble de la profession le 12 Septembre 2017, pour

  • l’abrogation des lois REBSAMEN, EL KHOMRI, pour la suspension des décrets MACRON-PENICAUD ;
  • un nouveau Code du Travail apportant de nouveaux droits aux salariés ;
  • le CDI en seul contrat possible ;
  • la semaine de 32 heures, pour le Smic à 1 800€ ;
  • une véritable reconnaissance de la pénibilité accompagnée d’un départ à la retraite à 55 ans.

Mobilisons-nous car personne ne le fera à notre place !

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Appel du 3ème congrès de la FNSCBA CGT

Le troisième congrès  de la fédération de la construction, du bois et de l’ameublement, a voté unanimement la motion suivante avant de se séparer sur une vibrante Internationale :

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Grève national pour les salaires

Le Syndicat CGT-des CFA-BTP appelle à la grève pour la journée du 20 juin 2017 de 8h du matin à 22h, journée de négociation des points ETAM et IAC.

  • Les salariés du réseau CCCA n’ont pas eu d’augmentation des points depuis janvier 2012 ;
  • La polyvalence et la mobilité font parti du quotidien dans nos CFA, la baisse des masses salariales a contribué à détériorer nos conditions de travail ;
  • Le Syndicat CGT des CFA demande l’ouverture de vraies négociations de salaires pour la journée du 20 juin prochain.

Signez et faites signer la pétition en ligne et la pétition papier !

Le 29 mai, le syndicat CGT des CFA BTP a déposé  le préavis de grève nationale ci-dessous :

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Condamnation d’une inspectrice du travail

Affaire TEFAL : la CGT indignée par la condamnation de Laura Pfeiffer publie le communiqué suivant :

Ce mercredi 16 novembre, l’inspectrice du travail Laura Pfeiffer et le salarié lanceur d’alerte ont vu leur condamnation de première instance confirmée en tous points par la Cour d’appel de Chambéry. Ils avaient été condamnés à 3500 euros d’amende avec sursis, notamment pour violation du secret professionnel et recel de documents volés.

La CGT s’indigne de ce jugement inacceptable à l’encontre d’une inspectrice du travail qui est condamnée pour avoir fait son travail et dénoncé les pratiques de la multinationale visant à l’écarter de son poste, avec le relais de sa hiérarchie.

Cette condamnation, renforcée par la décision récente du parquet d’Annecy de classer sans suite les plaintes de Laura Pfeiffer contre sa hiérarchie et contre l’entreprise Tefal pour obstacle à ses fonctions, illustre une justice de classe. Il y a bien deux poids et deux mesures et la justice se rend complice des stratégies des entreprises pour échapper à leurs obligations.

La ministre du Travail elle-même se fait le relais des exigences du patronat. La loi El Khomri a introduit un « amendement Tefal » prévoyant un code de déontologie de l’inspection du Travail qui fixera « les règles » que doivent respecter les agents de l’inspection. C’est tout un arsenal disciplinaire destiné à museler encore plus l’inspection du travail. Cette condamnation s’inscrit dans un contexte plus large de criminalisation des mouvements sociaux et de répression des mobilisations.

La CGT soutient les exigences de l’intersyndicale des inspecteurs du travail envers la ministre du travail Myriam El Khomri.

De plus, les sanctions prononcées contre Laura Pfeiffer constituent une violation manifeste de la convention 81 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui garantit l’indépendance de la mission de l’inspection du Travail. Fin août 2016, la CGT a saisi l’OIT.

La CGT réaffirme son engagement avec les militants et les salariés qui se battent contre la casse des acquis sociaux et pour leurs revendications.

La CGT réaffirme son soutien sans faille à tous les militants et salariés victimes des répressions du patronat et du gouvernement.

Montreuil, le 16 novembre 2016

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L’activité syndicale n’est pas un délit !

Les militants CGT du 34 ont manifesté en soutien aux Goodyear et aux Air France. Notre camarade Nelly GREGOR tenait la banderole de l’UD 34 (au centre)

manifestation de sutien à Montpellier

manifestation de soutien à Montpellier

 

Le secrétaire de l’UD 34 a stigmatisé l’acharnement judiciaire dont ont fait l’objet 3 camarades du CFA de Montpellier et le secrétaire de l’Organisme qui le gère. voici un article de la presse locale qui reprend cette déclaration :

Déclaration de l'UD 34

Déclaration de l’UD 34

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Des confettis et de la peinture à l’eau

en soutien à notre Camarade et Administrateur de notre Fédération Philippe CHRISTMANN convoqué devant le TRIBUNAL CORRECTIONNEL pour y être jugé dans l’affaire – des confettis et de la peinture à l’eau – à la suite d’une plainte déposée par la FFB.
La répression syndicale individuelle, un moyen utilisé par les patrons pour créer la peur, casser du militant et briser l’action collective syndicale. Si notre camarade Philippe est condamné, alors nous devenons tous ses complices !

  • COUPABLES de refuser que des salariés du BTP perdent leurs vies en essayant de la gagner …
  • COUPABLES de refuser la précarité, le « Dumping social », la casse de nos acquis et de nos emplois …
  • COUPABLES d’aspirer à vivre dignement de notre travail …

Tous mobilisés le 4 novembre à 9 h devant le Tribunal, Boulevard du Grand-Palais – Paris (métro Cité)

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Appel unitaire CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL pour le 15 septembre

La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes. Elle ne le sera pas non plus pour l’économie du pays. Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi accroît la concurrence entre les entreprises poussant à l’alignement sur le « moins offrant » pour les salariés. Cette logique de dumping social va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux.

Cette loi contrevient aux conventions 87, 98 et 158 de l’Organisation Internationale du Travail relatives à la négociation collective, aux libertés syndicales et aux licenciements.

Les organisations syndicales étudient tous les recours et moyens juridiques possibles pour s’opposer à la mise en œuvre de la loi Travail.

L’emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.

Le chômage et la précarité sont des fléaux pour notre pays. Les créations d’emplois, dans le privé comme dans le public, sont pourtant nécessaires pour répondre aux besoins de toute la société. La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d’emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu ! Tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd’hui les conséquences néfastes.

Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !

Il est clair qu’à terme la fonction publique sera aussi concernée car nombre de règles statutaires relève de la transposition de dispositions du code du travail (dialogue social, respect de la hiérarchie des normes et des droits collectifs, temps de travail, etc.).

C’est pourquoi nos organisations continueront à mener tous les débats nécessaires avec les salarié-e-s et les jeunes pour, à l’inverse de cette loi, promouvoir d’autres propositions, obtenir son abrogation et gagner de nouveaux droits pour toutes et tous.

Pendant l’été, de nombreuses initiatives locales se sont développées et la carte postale au Président de la République a été largement utilisée. Comme nous l’avons écrit au Président de la République, «on se retrouve à la rentrée…», notamment sur les meetings et débats unitaires déjà programmés.

Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militant-e-s syndicaux-ales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.

Les organisations syndicales de salarié-e-s et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’actions du 15 septembre contre la loi Travail, selon des modalités décidées localement (rassemblements, manifestations, grèves, etc…), pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

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Le Gouvernement choisit l’intimidation

Le Gouvernement choisit l’intimidation comme dialogue social face à la CGTet au mouvement unitaire

Ce mercredi 31 août, deux militants CGT du Havre ont été arrêtés comme des grands criminels à l’aube, chez eux, juste avant une assemblée générale de rentrée en Seine-Maritime, en présence de Philippe MARTINEZ. Les deux camarades ont été transférés à Paris pour être entendus en lien avec la manifestation du 14 juin dernier.

Personne ne croit au hasard, alors que la rentrée sociale s’annonce particulièrement tendue, le Gouvernement refuse d’entendre que la loi Travail est minoritaire dans son propre camp, de même qu’elle continue à être rejetée de façon constante par plus de 70 % de l’opinion publique et même 90 % des salariés, les premiers concernés par la régression des droits qu’impose la loi.

La criminalisation de l’activité syndicale, la répression féroce contre des dizaines de militants de la CGT, d’Air France, des Goodyear, à Paris, Le Havre, Marseille, Grenoble, Lille, partout en France, est la seule méthode de « dialogue » qu’a choisi le Gouvernement. Elle ne fait que renforcer la détermination du mouvement unitaire avant le meeting commun du 7 décembre à Nantes et la journée d’action du 15 septembre.

Pour l’abrogation de la loi Travail, pour de nouveaux droits, l’emploi, la réduction du temps de travail, les salaires, mobilisons-nous toutes et tous le 15 septembre !

Montreuil, le 31 août 2016

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Loi travail : Tout tremble, mais rien ne bouge !

Communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL

Les organisations syndicales en lutte contre la loi travail affirment avec force leur détermination à défendre l’intérêt de tous les salarié-es actuel-les et futur-es. Elles relèvent avec intérêt l’évolution de certaines organisations syndicales qui ne sont pas dans l’action mais qui expriment leur désaccord avec le projet de loi.

Les organisations syndicales et de jeunesse, conscientes de leurs responsabilités, en appellent encore une fois au gouvernement et aux parlementaires pour qu’ils assument les leurs en matière de protection des salarié-es. Elles rappellent que ce texte n’est pas acceptable, notamment sur l’inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien dans l’emploi, l’assouplissement des licenciements économiques, le référendum et la médecine du travail, facteurs de destruction des garanties collectives et favorisant la précarité.

De ce fait, elles jugent incompréhensible et inadmissible, pour un gouvernement qui prône le dialogue social, que le Président de la République ne réponde toujours pas au courrier des sept organisations qui demandent à être reçues afin de faire valoir leurs propositions.

Ce n’est pas en menaçant, en discréditant le mouvement social et en essayant de diviser, sans succès, les organisations syndicales et de jeunesse que le règlement du conflit contre le projet de loi travail sera trouvé. Elles restent unies et déterminées pour gagner.

La mobilisation demeure importante et la votation citoyenne remporte un grand succès. Les organisations soutiennent les salarié-es en lutte et ceux et celles qui les rejoignent et appellent à amplifier les grèves et les actions.

Si le gouvernement s’entête, les organisations syndicales et de jeunesse engagent l’ensemble des salarié-es actif-ve-s, privé-es d’emploi et retraité-es, les étudiant-es et lycéen-nes à poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement particulièrement les :

  • 23 juin 2016 : date du vote au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse …).
  • 28 juin 2016 : remise de la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne en organisant des grèves et des manifestations.
  • D’ores et déjà le 14 juin s’annonce fort et verra la participation, l’appui et le soutien de délégations syndicales européennes et internationales qui chaque jour témoignent de leur solidarité.

Pour ne pas se laisser impressionner, pour résister, les organisations syndicales invitent à voter pour le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits. Elles appellent à participer massivement à la grève et à la manifestation du 14 juin à Paris.

Les organisations décident de se retrouver le 15 juin.

Paris, le 8 juin 2016

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La stratégie de la CGT

Dans une note aux organisation de la CGT, la confédération précise, entre autre que :

Les attaques contre les grévistes et la CGT redoublent ces derniers jours. GATTAZ a choisi l’insulte en nous comparant à des terroristes. La ministre du travail renvoie le MEDEF et la CGT dos à dos en rajoutant que nous avons toujours refusé de discuter et que nous n’avons aucune proposition. Evidemment une partie des médias s’en donnent à cœur joie et brouillent les cartes en évoquant soit des négociations « secrètes » entre le gouvernement et la confédération, soit des discussions au niveau des professions pour régler des revendications sectorielles.

Il n’y a eu aucun contact avec le gouvernement pendant des mois, le seul qui ait eu lieu est l’appel téléphonique de VALLS, samedi dernier.

Il n’y a aucune négociation secrète et c’est également le cas au niveau des professions.

Le gouvernement cherche à nous enfermer dans le camp de la contestation et a choisi de délibérément mentir par le biais de sa ministre du travail qui invente des réunions auxquelles la CGT ne se serait pas rendue.

C’est pourquoi, tout en réaffirmant notre volonté de retrait du texte, il nous faut préciser certains points :

  • Nous avons pointé depuis le début des articles de la loi qui sont inacceptables et qui à eux seuls structurent l’intégralité du texte :

 

  • L’article 2 : inversion de la hiérarchie des normes,
  • L’article 10 : référendums d’entreprise
  • L’article 11 : accords de préservations et de développement de l’emploi
  • L’article 30 : licenciements économiques
  • L’article 44 : remise en cause de la médecine du travail
  • L’article 52 : remboursement des indus par les privés d’emploi

Ces articles constituent la colonne vertébrale de la loi et justifient notre demande de retrait. Nos critiques sur le CPA portent plus sur son manque d’ambition, c’est pourquoi nous portons notre proposition de sécurité sociale professionnelle.

Nous sommes ouverts à toutes discussions, c’est d’ailleurs ce que nous réclamons depuis la publication du premier texte.

Discussion, c’est également ce que nous réclamons depuis que nous connaissons le texte définitif, texte qui est le résultat d’une concertation privilégiée avec la CFDT (mais pas avec la CGT). A ce jour, c’est le gouvernement qui refuse de débattre malgré le fait que VALLS clame haut et fort que sa porte est ouverte.

Ces discussions ne peuvent évidemment s’engager qu’après un retrait du texte ou une suspension du processus parlementaire

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