rupture à l’amiable

La rupture conventionnelle où séparation à l’amiable

 Dans les conditions fixées par les articles L. 1237-11 à L. 1237-16 du Code du travail, issus de la loi n° 2008-596 du 25 juin 2008 « portant modernisation du marché du travail » (JO du 26 juin), l’employeur et le salarié peuvent convenir d’un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie.

 Cette rupture conventionnelle du contrat de travail obéit à une procédure spécifique : entretien(s) entre les deux parties, homologation de la convention… Elle est entourée d’un certain nombre de garanties pour le salarié et lui ouvre droit, dans les conditions de droit commun (activité préalable suffisante, recherche active d’emploi…), au bénéfice de l’allocation d’assurance chômage.

 Rupture choisie ou rupture contrainte ?

 Intérêt du salarié :

 Pour des motifs personnels (monter son entreprise, conjoint qui trouve un travail ailleurs)

 -évite la démission si le salarié veut changer d’entreprise ou de lieu géographique

– permet de toucher les indemnités chômages

 

Intérêt de l’employeur :

 Pour des motifs inhérent au salarié (insuffisance professionnelle, antipathie, syndical)

Pour des motifs non inhérent au salarié (économique, restructuration)

 –         contourner les législations favorables au salarié.

–         ne pas avoir de compte à rendre (justifié la cause d’un licenciement, au salarié ou aux institutions).

–         pas de reclassement et donc pas de priorité de réembauchage.

–         Réduire les effectifs à moindres coûts.

–         Augmente la flexibilité.

 L’employeur  prépare, habille, et provoque la rupture.

 Lors du premier entretien, l’employeur effraie le salarié, attend le choc du salarié pour lui proposer la solution de la rupture conventionnel avec indemnités légal de licenciement et prise en charge des indemnités chômages.

 Ex : formateur de 57 ans qui a du mal avec l’informatique où des nouvelles technologies de son métier, l’employeur et le salarié ne sont pas loin du même constat. Sauf que le salarié n’est pas disposé à quitter l’entreprise.

Le salarié peut refuser la séparation à l’amiable, il à 15 jours pour se décider, en plus de la pression du patron, il lui faudra se renseigner sur ses droits (chômage, ou retraite), mais aura-t-il le temps pour avoir un rendez-vous fiable avec ces institutions ?

Contestation

La stratégie à développer durant l’entretien

 L’accompagnement du salarié à l’entretien s’inscrit dans la vision du mandat, il faudra définir les objectifs du salarié pour l’épauler le plus efficacement possible.

On n’envisagera pas l’entretien de la même manière, selon que le salarié envisage :

–         Un recours ultérieur (pour défaut de consentement, …) ;

–         De quitter l’entreprise dans les meilleurs conditions possibles.

 Bien souvent les salariés seront contraints d’accepter cette rupture du fait de pressions diverses. Dans cette situation, le salarié souhaitera peut-être se retourner contre son employeur pour contester le bien fondé de sa signature.

 Les entretiens sont donc l’occasion de préparer un éventuel recours devant la justice. En effet, ce sont les informations obtenues pendant cette période qui pourront permettre au salarié de contester la rupture de son contrat.

 Pour cela, il s’agit d’essayer de savoir qui est à l’initiative, et quelles sont les vraies motivations. En marge de ces entretiens, il faudra voir si le consentement du salarié était libre ou non.

Les recours sont compliqués dans ce cadre là, aussi l’accumulation de preuves solides doit être particulièrement rigoureuses, le salarié doit conserver les comptes rendus des différents entretiens.

 5 pistes pour nous aider :

–          Prouver qu’il existait un conflit antérieur avant la rupture conventionnel.

–          Prouver un vice du consentement (violence, conditions de travail, pas d’évolution de carrière, motifs économique inexistant, harcèlement)

–          Prouver un vice de procédure irrégulière (formulaire d’homologation antidaté)

–          Prouver l’absence d’information des droits du salarié

–          Prouver une rupture illégale (grossesse, maladie, inaptitude, accident du travail)

 La CGT préconise la tenue de 4 rencontres :

1° L’entretien avec le DS où DP et le salarié afin de prendre connaissance de l’affaire

2° Entretien avec l’employeur et le salarié afin de prendre connaissance des propositions de l’employeur.

3° entretien pour définir les modalités matérielles de la rupture (indemnité, date …)

4° entretien pour signer la convention.

 Le respect de ces étapes permet de faire mesurer aux salariés les conséquences de cette rupture.

 Le salarié se voit au minimum verser une indemnité égale à 1/5 de mois du salaire brut par année d’ancienneté auquel s’ajoute 2/15 de mois par année d’ancienneté au-delà de 10 ans d’ancienneté. Cette indemnité est exonérée de tout prélèvement fiscal ou social.

Arno

compte rendu de la réunion du 1/12/09

Compte-rendu de la réunion du 1décembre 2009 au CCCA

Le CCCA nous demande de signer un avenant  sur l’accord emploi senior précisant le caractère obligatoire pour les associations de cet accord et précise qu’on ne peut y déroger de manière défavorable.

La CFTC pose une question sur les différentes appellations des emplois dans le réseau, certaines personnes ont des bulletins de salaire avec des appellations différentes de leurs emplois

Ex : adjoint de direction mais réalise un travail de chef comptable, assistance de direction /assistante technique.

Le CCCA nous répond que le répertoire métiers compétences doit servir de base aux associations, mais que beaucoup de directions ont choisi dans le passé d’autres appellations.

La régionalisation des associations départementale devrait permettre une clarification.

La CFTC demande si le CCCA impose une organisation type pour les régions

Le CCCA signale que non pour l’organisation, car certaines particularités peuvent être déclinés en région, par contre sur les appellations des emplois, oui le CCCA sera vigilant à respecter le répertoire métiers compétences.

GESTION PREVISIONELLE EMPLOI COMPETENCE GPEC

Présentation du CCCA sur la GPEC dans le réseau

Anticiper les évolutions prévisibles des métiers, des compétences, et des qualifications

La démarche :

–         nécessité de réaliser un diagnostic quantitatif et qualitatif des métiers et des compétences disponibles ou nécessaires

–         nécessité de réaliser un diagnostic individuel des compétences des salariés.

Analyse collective à des objectifs d’anticipation en terme de métiers, emplois et compétence.

Analyse individuelle sur les objectifs d’accompagnement en terme de compétences et de parcours.

Outil collectif d’anticipation

Les outils métiers :

–         répertoires métiers / compétences

–         analyse de l’évolution des métiers

–         diagnostic des besoins

Les outils ressources

-diagnostic et projection démographiques (aide du logiciel sage module RH)

Dispositif individuel d’accompagnement

Les outils qui existent :

–         recrutement et intégration

–         bilan des actions de formation continue

–         entretien individuel

–         bilan de compétences

–         passeport formation

–         VAE

Fin de l’exposé du CCCA

La CGT demande quelle légitimité à le CCCA pour négocier la GPEC car cela se négocie au niveau de l’entreprise, hors le CCCA n’est pas notre employeur ?

Le CCCA nous répond que c’est dans le cadre de la négociation triennale des accords de branche.

Discussion entre les différentes OS sur les documents à demander aux CCCA pour négocier une GPEC, au niveau national, ou régionale, voir local.

Le CCCA nous propose de coupler la réunion annuelle sur la GPEC avec la commission formation et l’on pourrait disposer de certains indicateurs du tableau de bord RH

Rendez –vous pris pour mai ou juin 2010.

Le stress au travail

Le CCCA va rappeler aux directions des O.G., le 10 décembre 2009, la responsabilité qu’elles ont en matière de santé psychologique des salariés dont elles ont la responsabilité.

1°Le CCCA va mettre en place des moyens pour identifier les CFA qui produisent un nombre de :

– démissions.

– passages à l’acte violent.

– taux d’absentéisme important.

2° Les CFA pourront constituer des groupes de réflexion à travers leurs CHSCT, ou les I.R.P. ou de salariés volontaires pour identifier les indicateurs de stress.

Les organisations syndicales demande la création d’un CHSCT  dans chaque établissement.

Le CCCA répond que ce n’est pas possible car la création d’un CHCST est soumit à un règlement établit dans le code du travail (plus de 50 salariés).

3° Intégration dans le Document Unique des risques psychosociaux avec l’aide de l’OPPBTP

Le CCCA nous informe que 80% des CFA s’engagent à intégrer les risques psychosociaux dans leurs DU.

Les organisations syndicales informent le CCCA que beaucoup de DU ont été remplis puis laissé au placard.

La CGT donne l’information suivante. L’AFOBAT PARIS, le CHSCT  et la médecine du travail ont mis en place un processus  pour identifier les risques psychosociaux dans la structure afin de les intégrer dans le DU.

Des groupes de parole sont organisés par métiers avec une psychologue du travail.

Suite au bilan du psychologue,  un groupe de travail sera mis en place pour intégrer les risques  psychosociaux  dans le document unique.

Il restera à travailler avec l’employeur pour résoudre les problématiques mise à jour si cela est le cas, lors de l’intégration des risques psychosociaux dans le DU  et dans le futur.

La CGT informe aussi qu’elle a travaillé sur ce sujet, qu’elle en avait informé le CCCA lors de la réunion du 10 mars 2009, qu’elle avait identifié quatre curseurs facteurs de stress à savoir :

–         Le travail avec du public

–         L’organisation de nos conditions de travail (flux tendus)

–         Le rapport avec la direction

–         L’effeuillage organisationnel (CCCA, Education National, Région, etc.)

Le CCCA l’entend mais préfère s’en tenir aux développements 1° et 2° de la discussion.

Les questions diverses

Sur la mutuelle du réseau CCCA, à ce jour seul 50%  des CFA ont répondu, des directions de CFA n’ont pas voulu faire passer l’enquête aux salariés car cela ne les intéresse pas.

Sur la portabilité de la mutuelle après une rupture de contrat de travail, pour les 35 CFA qui cotise à PRO BTP cela ne pose pas de problème, si l’ex-salarié en fait la demande.

Pour les autres, le CCCA propose un accord local pour garantir cette portabilité.

Le CCCA répond sur l’organisation du T3 : Forfait 184,50 / An. Ce temps de travail doit être positionné par la direction sur les plannings, il doit être respecté par les salariés comme le T1.

Si la direction n’informe pas sur le planning le T3, elle ne peut pas retrancher ce forfait et doit laisser au salarié son entière interprétation.

Le problème du CFA de BAINS en HAUTE-LOIRE, et que ce T3, n’avait pas été positionné et qu’il générait en plus des heures supplémentaires à 25%.

Arno et Michel

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Auxerre: notre position syndicale

Les récents événements au CFA d’Auxerre ont suscité une vague d’indignation, sur place et dans plusieurs CFA du réseau. Maintenant que les braises se sont refroidies, il convient de clarifier la position du syndicat national CGT des CFA-BTP :

Pour la CGT, le directeur général du CFA, M. Tomczak ne peut pas être tenu pour personnellement responsable d’une tentative de suicide d’une salariée. D’abord, rien n’indique avec certitude qu’il s’agissait à proprement parler d’une tentative de suicide, mais plus certainement de la manifestation d’une souffrance où difficultés personnelles et préoccupations professionnelles sont intimement liées. Ensuite, il n’est pas dans les habitudes de la CGT de faire porter à des individus la responsabilité des défaillances d’un système : oui l’activité professionnelle dans un CFA du CCCA-BTP est aujourd’hui génératrice de stress ou, pour certains collègues, d’une véritable souffrance au travail, oui cette question doit être abordée sérieusement et des solutions trouvées, y compris en pesant de tout notre poids syndical pour améliorer les conditions de travail, mais non, il serait trop simple de faire porter la responsabilité à un seul salarié, fût-il directeur de l’établissement.

La question de la souffrance au travail de tous, formateurs, personnel de service, personnel administratif, d’animation ou cadres est une question cruciale pour nous et doit être posée dans des termes clairs et sans détours.

L’urgence aujourd’hui, c’est de faire le point sur la situation du CFA d’Auxerre, de rappeler sa dimension paritaire et son ancrage dans le réseau CCCA, et de combattre la souffrance au travail dans tous les CFA. De toutes façons, la CGT continuera à peser favorablement sur l’évolution des conditions de travail des collègues.

Pour le secrétariat du syndicat national

Matthieu PON

Des députés répondent à notre interpellation

Le 01/10/09, nous lancions un cri d’alarme sur ce blog : « meurtre sous contrat: la FFB veut exécuter les droits des apprentis« .    Nous avons alerté les élus de la nation. Les premières réponses nous parviennent et sont d’autant plus intéressantes que cette tentative de dégradation du statut des apprentis risquait fort de passer inaperçu dans le contexte actuel. Le Haut Commissaire ne nous a pas encore répondu mais a été saisi du problème par la majorité et l’opposition. Vous pouvez télécharger les premières réponses de députés. Elles reprennent notre argumentaire et l’adresse à Monsieur Martin HIRSCH.

La bataille n’est pas gagnée pour autant. Faites nous parvenir les réponses qui vous ont été adressées et relancez les élus qui tardent à répondre.

forum: modération nécessaire

Ce forum est un espace d’échange mis à la disposition des syndiqués et des salariés qui souhaitent s’informer et contribuer de façon constructive à la réflexion de la CGT des CFA. Ces derniers jours, plusieurs interventions se sont singulièrement écartées de cet esprit constructif. Cela nous conduit à rappeler un certain nombre de règles de savoir-vivre : d’abord, aucune invective ne sera acceptée, même lorsqu’elle vise une personnalité hostile à la CGT, même dans un contexte de lutte sociale. Ensuite, les pseudonymes douteux ou les fausses identités sont à proscrire ; la liberté d’expression ne peut s’abriter derrière ce genre de masque, et les courriers anonymes ne font pas partie de la culture de la CGT. Enfin, l’espace de la discussion syndicale ne peut se confondre avec celui des règlements de compte personnels.

En conséquence, nous avons été contraints de clore une discussion et de rétablire un filtrage des commentaires, que nous espérons lever dès que l’activité du blog aura retrouver sa sérénité

Pour le secrétariat

Matthieu Pon

Grande inquiétude à Auxerre

Nous apprenons qu’une collègue d’Auxerre a fait un malaise sur son lieu de travail, qui a même laissé penser à une tentative de suicide, à la suite d’un désaccord avec la direction. Nous sommes rassurés d’apprendre qu’il n’en était rien. Néanmoins cette situation est le symptome d’une réelle souffrance au travail, partagée par tant de collègues, dans tant de CFA! La salariée a été prise en charge par les pompiers et a été hospitalisée. La médecine du travail est intervenue.

Cet événement intervient dans un CFA qui a été durement éprouvé par une attitude patronale que nous réprouvons. A la suite d’un mouvement social dur pour défendre un camarade licencié, la FFB avait prévenu: elle considère que ce CFA est le sien et qu’elle peut y faire ce qu’elle veut! Le CFA d’Auxerre est pourtant un CFA paritaire, incompatible avec cette tendance autocratique de la principale organisation patronale! Comment accepter cette forme de coup de force? Comment continuer à travailler sereinement dans un tel brouillage? 

Le syndicat national est immédiatement intervenu auprès du CCCA pour affirmer la position de la CGT : l’institution doit sortir de son mutisme et de sa complicité réaffirmer l’ancrage du CFA dans le contexte paritaire et examiner sérieusement les conditions pouvant favoriser le stress ou la souffrance au travail à Auxerre.

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Respect des IRP: grève à Saint-Grégoire

Propos méprisants à l’encontre des représentants du personnel, tentatives de contourner les Institutions représentatives du personnel, refus de créer un CE alors que le seuil est atteint, remise en cause des décisions annoncées en négociation annuelle obligatoire, accusations gratuites contre des membres du personnel, refus de répondre aux questions des délégués… La direction du CFA de Saint-Grégoire s’enfonce dans ses pratiques autoritaires et ouvertement anti-syndicales.

Résultat: le 2 décembre 27 salariés ont suivi un mouvement de grève pour exiger le retour de relations sociales sereines et le respect élémentaire dû au personnel et à ses représentants. Bravo à eux!

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défense de l’emploi, qualité de la formation: grève massive à Saint-Denis

Le 16 novembre, les salariés du CFA de Saint-Denis ont voté massivement la grève. En cause : le reclassement contesté d’un collègue sur deux établissements alors que des besoins évidents ne sont pas satisfaits à Saint-Denis, en matière de soutien et d’accompagnement des apprentis notamment. 28 salariés sur 30 en grève, 100% des enseignants!! Les apprentis ont été renvoyés dans leurs entreprises ou chez eux.

Depuis la rentrée, nous savons que la Région accepte de financer 80% d’un poste à temps plein consacré à un dispositif de soutien au CFA et d’accompagnement en entreprise des apprentis les plus vulnérables. L’association a interdit à la direction de recruter, refusant de financer les 20% restants et lui demandant de faire des propositions pour mettre en place le dispositif, et toucher la subvention, sans avoir besoin d’un recrutement extérieur.

Or, un collègue menuisier s’est retrouvé en sous-charge importante à la suite d’une baisse significative des effectifs. Il était d’accord pour assumer les fonctions de responsable de CRAF à mi-temps, ce qui permettait de dégager l’équivalent d’un temps plein consacré au soutien scolaire en interne et à l’accompagnement des jeunes  en entreprise. L’association refuse et préfère envoyer le collègue à mi-temps dans un autre établissement, Brétigny, pour remplacer un salarié (qui était à temps plein!) qui a quitté le CFA, pour faire des économies!

Bilan: un salarié à cheval sur deux établissements franciliens, distants de 60 km, avec deux ateliers à gérer, deux groupes de menuisiers dans chaque établissement, et à Saint-Denis un dispositif de soutien et d’accompagnement largement financé par la Région auquel nous sommes contraints de renoncer.

Les salariés ont voulu marquer leur solidarité à leur collègue et exprimer leur désapprobation d’une politique qui fait fi des considérations humaines, traite les salariés comme des pions et méprise les problèmes réels des apprentis. Rappelons que le CFA de Saint-Denis détient le record de France de la proportion d’apprentis suivis par la justice, en familles d’accueil, en familles monoparentales, souffrant de troubles psychologiques, non francophones, renvoyés d’autres établissements, etc. Et nos employeurs n’ont qu’une seule réponse à nous apporter: le budget normé, encore le budget normé, toujours le budget normé, défini au niveau national pour la moyenne de tous les autres CFA!! Ils jettent même de l’huile sur le feu en annonçant une visite du CCCA pour évaluer l’encadrement du CFA de Saint-Denis et conclure, nous le savons déjà, que ses salariés et ses apprentis sont bien entendu des privilégiés…

La grève étant reconductible, une assemblée générale décidera mardi 17 de la suite à donner au mouvement.

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infos sur l’info syndicale

Plusieurs camarades se sont plaint de ne plus recevoir régulièrement d’information du syndicat national.

Rappelons d’abord que nos diffusions s’articulent autour de deux pôles : le présent blog et le journal syndical.

Le blog fonctionne aujourd’hui de façon satisfaisante, à tel point d’ailleurs qu’on prête à une autre organisation syndicale l’intention de nous imiter… Néanmoins, pour améliorer sa fréquentation, nous allons désormais systématiquement accompagner un nouvel article d’un mail envoyé à chaque camarade sur l’adresse dont nous disposons. Ce qui implique d’ailleurs que vous nous teniez régulièrement au courant de toute modification de vos coordonnées mail, ou de celles des camarades de votre section.

La rédaction d’un numéro du journal syndical représente un travail considérable pour les quatre camarades qui s’y collent et des retards sont inévitables. La livraison du nouveau numéro ne devrait pas tarder. Son thème sera les débuts et fins de carrière dans les CFA et la transmission entre les générations. Une adresse mail a été crée (journalcgtcfabtp@yahoo.fr) pour permettre à chacun de diffuser les informations de son CFA ou de sa région et ses propositions de contribution. C’est une aide considérable pour l’équipe de rédaction et ça doit permettre d’enrichir le contenu du journal . Malheureusement, le dernier message date de novembre…2008!

Il importe que chacun comprenne que dans une organisation comme la notre où les délégations nationales sont largement insuffisantes pour faire face à tous les besoins (recueil et distribution d’information, actions d’appui auprès des sections, veille juridique, élaboration des revendications, préparation des négociations nationales, préparation des réunions du bureau national, des journées d’étude, élaboration de proposition pour la stratégie syndicale, relations avec les administrateurs nationaux CGT, avec la fédération de la construction, avec les autres organisations syndicales, etc.), l’élaboration et la diffusion de l’information syndicale est l’affaire de tous. Nos collègues savent que c’est un point fort de la CGT; renforçons-le.

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Les mauvais comptes de la régionalisation

Quid de l’avenir des services administratifs et de comptabilité des associations départementales après la régionalisation?

Pour rappel, les organisations signataires de l’accord national prévoyant la régionalisation des organismes gestionnaires ont publié dans la foulée de l’accord une lettre appelant à accompagner les personnels concernés dans cette mutation. Elles reconnaissaient ainsi qu’il pouvait y avoir des difficultés en matière de préservation des emplois.

Lorsqu’avec les autres organisations syndicales représentant les salariés des CFA , nous avons sollicité le CCCA sur cette question, il nous a répondu que les économies d’échelle n’étaient pas à craindre, sauf en cas d’abus antérieurs, et que les associations régionales allaient au contraire probablement générer une activité supplémentaire en matière de comptabilité…

La régionalisation et les négociations la précédant sont aujourd’hui suffisamment avancées pour que nous puissions, à la lumière de quelques expériences y voir plus clair. Deux constats s’imposent:

– D’abord, les associations régionales nouvelles ont déja ou vont procéder à des réduction d’effectifs dans les services de comptabilité, sous la forme de licenciements économiques ou de démissions plus ou moins volontaires.

– Ensuite, la tendance est à la centralisation des services de comptabilité au siège des associations régionales, ce qui ne va pas sans poser des problèmes importants à des salariés dont le poste de travail se trouve de fait déplacé de plusieurs centaines de kilomètres. Une façon de licencier en sauvant les apparences?

Pour la CGT, l’enjeu est double. Il s’agit d’abord de se battre sur le front de l’emploi en défendant des moyens humains correspondant aux besoins réels des CFA, et pas au pseudo-calcul rationnel patronal dit du « budget normé » (consistant à gros à définir un encadrement type en fonction du nombre d’apprentis accueillis dans les CFA).

Ensuite, il est important dans la période de transition vers les associations régionales de défendre une politique de gestion des CFA adaptée aux situations de chaque établissement. Il faut rappeler que la CGT a refusé de signer l’accord national sur la régionalisation entre autre parce que le texte ne prévoyait aucune garantie suffisante pour assurer l’indépendance, notamment comptable des établissements. C’est d’ailleurs l’un des aspects essentiel de la  feuille de route fixée aux négociateurs CGT dans les différentes régions. Le risque que fait courir la centralisation complète des services de gestion et de comptabilité est celui d’une politique économique de l’association guidée par de strictes considérations budgétaires et ignorantes des activités et des besoins réels des établissements.

La bagarre est donc à mener conjointement par les représentants des personnels des CFA et par les représentants CGT dans les négociations régionales et dans les conseils d’administration des associations.

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