Archives pour la catégorie Vie syndicale

Grève nationale inter syndicale le 15 septembre

La Loi EL KHOMERI  remet en cause un certain nombre d’acquis sociaux, et même si notre mobilisation des derniers mois n’a pas permis  de faire reculer le gouvernement, nous devons aujourd’hui  appeler à  l’abrogation de cette loi et à la reconquête de nouvelles protections collectives.

Le Syndicat  CGT-des CFA-BTP dépose ce jour  un préavis de grève pour la journée d’actions et de mobilisations du 15 septembre 2016  pour répondre à l’appel des organisations CGT, FO, FSU, Solidaires.

Nous appelons l’ensemble des personnels à se mobiliser pour l’abrogation de la loi travail, et la reconquête de nouveaux droits et garanties collectives pour l’ensemble des salariés.

Les salariés du réseau CCCA-BTP pourront donc être en grève le 15 septembre prochain,  de 7h du matin à 22h le soir.

Le Syndicat CGT des CFA-BTP demande à ses élus et mandatés de ne siéger dans aucune instance ce jour là.

Préavis national adressé au CCCA

 

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Hommage à Georges Séguy

C’est avec beaucoup de tristesse et d’émotion que nous avons appris le samedi 13 août 2016, le décès de Georges Séguy, à 89 ans, ancien Secrétaire Général de la CGT de 1967 à 1982.

Georges SEGUY

Georges SEGUY

C’est une grande figure de la CGT et du syndicalisme qui vient de nous quitter. Infatigable porteur de valeur humaine et des droits émancipateurs pour tous les salariés, c’est ce qui le guidera jusqu’à son dernier souffle.

Très tôt dans sa jeunesse, il s’engage dans la résistance au moment de la deuxième guerre mondiale.

De part son engagement en tant que premier dirigeant de la CGT, il aura à cœur de faire vivre la démocratie interne de la CGT. Tout comme, il laissera une place importante aux jeunes et aux femmes pour qu’ils/qu’elles prennent des responsabilités.

Sa responsabilité sera marquée notamment par les événements de mai 68 avec de nombreuses grèves dans les entreprises, qui conduiront à une augmentation de 35% du SMIG et de la création des sections syndicales d’entreprise, suite aux négociations de Grenelle et son relevé de conclusion.

Encore aujourd’hui, il était très attentif et au fait de l’actualité dans un monde où le capitalisme n’a plus de limite, faisant progresser la précarité et les inégalités de façon incessante. Il disait en 2013 :« Il ne suffit pas de s’indigner, il faut s’engager ».

Cette formule trouve encore tout son sens, avec la Loi travail et tous les choix politiques qui ne répondent pas aux revendications premières des salariés.

Georges Séguy sera inhumé dans la stricte intimité.

Un hommage lui sera rendu, en septembre, par la CGT.

Montreuil, le 14 août 2016

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Interventions des journées d’étude : le SMPP et les retraites

Un de nos camarade nous a présenté le Suivi Médical Post Professionnel (SMPP). Voici sa présentation.

 

A la suite, une autre intervention présentant le système de retraite suite aux dernières réformes. C’est à lire ici.

 

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La stratégie de la CGT

Dans une note aux organisation de la CGT, la confédération précise, entre autre que :

Les attaques contre les grévistes et la CGT redoublent ces derniers jours. GATTAZ a choisi l’insulte en nous comparant à des terroristes. La ministre du travail renvoie le MEDEF et la CGT dos à dos en rajoutant que nous avons toujours refusé de discuter et que nous n’avons aucune proposition. Evidemment une partie des médias s’en donnent à cœur joie et brouillent les cartes en évoquant soit des négociations « secrètes » entre le gouvernement et la confédération, soit des discussions au niveau des professions pour régler des revendications sectorielles.

Il n’y a eu aucun contact avec le gouvernement pendant des mois, le seul qui ait eu lieu est l’appel téléphonique de VALLS, samedi dernier.

Il n’y a aucune négociation secrète et c’est également le cas au niveau des professions.

Le gouvernement cherche à nous enfermer dans le camp de la contestation et a choisi de délibérément mentir par le biais de sa ministre du travail qui invente des réunions auxquelles la CGT ne se serait pas rendue.

C’est pourquoi, tout en réaffirmant notre volonté de retrait du texte, il nous faut préciser certains points :

  • Nous avons pointé depuis le début des articles de la loi qui sont inacceptables et qui à eux seuls structurent l’intégralité du texte :

 

  • L’article 2 : inversion de la hiérarchie des normes,
  • L’article 10 : référendums d’entreprise
  • L’article 11 : accords de préservations et de développement de l’emploi
  • L’article 30 : licenciements économiques
  • L’article 44 : remise en cause de la médecine du travail
  • L’article 52 : remboursement des indus par les privés d’emploi

Ces articles constituent la colonne vertébrale de la loi et justifient notre demande de retrait. Nos critiques sur le CPA portent plus sur son manque d’ambition, c’est pourquoi nous portons notre proposition de sécurité sociale professionnelle.

Nous sommes ouverts à toutes discussions, c’est d’ailleurs ce que nous réclamons depuis la publication du premier texte.

Discussion, c’est également ce que nous réclamons depuis que nous connaissons le texte définitif, texte qui est le résultat d’une concertation privilégiée avec la CFDT (mais pas avec la CGT). A ce jour, c’est le gouvernement qui refuse de débattre malgré le fait que VALLS clame haut et fort que sa porte est ouverte.

Ces discussions ne peuvent évidemment s’engager qu’après un retrait du texte ou une suspension du processus parlementaire

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#VotationTravail : Prenez la parole avec des bureaux de votes citoyens

Pour ou contre la Loi Travail ? Pour ou contre de nouveaux droits ? Organisez un vote et exprimez-vous sur votre lieu de travail ou d’études. Ce site  permet de trouver/d’annoncer la tenue de chaque bureau de vote et ses résultats sur une carte.

#loitravail

#loitravail

Le matériel de vote est à cet endroit.

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Le 28 avril, exigeons le retrait de la loi travail

Les 1 000 délégués réunis en congrès à Marseille du 18 au 22 avril 2016 ont analysé la situation économique et sociale, le contexte des mobilisations désormais ancrées dans le pays depuis plus d’un mois et demi. Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.

Le syndicat CGT des CFA du BTP a déposé un préavis de grève couvrant l’ensemble du personnel des CFA BTP et du CCCA pour la journée du 28 avril.

Le tract confédéral est disponible en téléchargement.

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Toutes et tous dans l’action le 31 mars

Pour un code du travail moderne, retrait du projet de loi travail.

Le principe mis en œuvre par le projet de loi travail est simple : « travailler plus, être payé moins et pouvoir être viré plus facilement ». La loi ne serait plus la même pour tous les salariés. Il y aurait autant de code du travail qu’il existe d’entreprise avec des droits et des protections qui diffèrent selon l’endroit où l’on travaille, selon qu’il existe ou non une organisation syndicale. Les mobilisations initiées par les organisations de jeunesse et les organisations de salariés ont contraint le gouvernement à des premiers reculs. Pour autant les aménagements annoncés ne changent pas la philosophie de la loi. Ce texte doit être retiré.

Téléchargez le 4 page sur la loi El KHOMERI – GATTAZ

31_mars

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Retrait du projet de Loi El Khomri !

Le 31 mars, la Fédération Nationale des Salariés de la Construction du Bois et de l’Ameublement – CGT appelle à la grève reconductible et à l’action, l’ensemble de ses syndicats et des salariés, afin de combattre sur la durée, ce projet de Loi rétrograde et de soumission ! Cet appel doit permettre à l’ensemble des camarades, isolés ou non, de pouvoir se joindre aux mouvements
de résistance, sans crainte de « l’abandon de poste » si cher à ces entreprises vertueuses du Droit Républicain !

Téléchargez le tract fédéral

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Urgence sociale

Depuis plusieurs années le patronat n’a de cesse de dénoncer le carcan social qui sécurise les salariés. Le code du travail donne aux salariés des contreparties aux liens de subordinations avec les employeurs. Il contraint à payer l’acte productif mais il contribue également à formaliser : le repos, les congés payés, la formation, la protection contre le chômage, les accidents et la maladie.

Ce dont il est question aujourd’hui c’est la possibilité de travailler 60h par semaine, 40h pour les apprentis, baisser les salaires, annualiser le travail sur plusieurs années pour ne pas payer les heures sup!!! une durée journalière de 12h, un plafonnement des indemnités prud’homales.

C’est la casse généralisée des droits des salariés.

Nous n’en voulons pas et refusons en bloc l’ensemble de ces dispositions.

Le Syndicat CGT des CFA-BTP appelle l’ensemble des salariés du réseau CCCA à participer massivement aux journées d’actions mises en place au mois de mars, et va déposer un préavis de grève national pour la journée d’actions et de mobilisation du 31 mars.

Aucun élu CGT ne doit siéger ce jour là dans nos différences instances ou réunions statutaires.

Tous dans la rue le 31 mars pour rejeter le projet de loi EL KHOMERI

Plus aucun salariés dans nos CFA le 31 mars.

La Secrétaire Générale du Syndicat CGT des CFA-BTP

Nelly Gregor

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Non à la casse du code du travail !

Notre camarade Philippe FOURCAULT nous livre cette analyse éclairante sur les enjeux de la loi El KHOMRI. Il nous appelle tous à l’action et ouvre ainsi un débat entre nous.

Vite, attaquons politiquement et syndicalement ceux qui cassent le code du travail, les droits des chômeurs !

Pour en finir définitivement avec le capitalisme qui sème le désordre économique, la misère chez des millions de citoyens et de salariés !

Après les lois MACRON et REBSAMEN, l’avant-projet de loi sur la négociation collective, le travail et l’emploi contient à nouveau des attaques contre le temps de travail, les salaires, les apprentis, les indemnités de licenciement, l’expertise des CHSCT, la représentation syndicale détournée par référendum patronal : tout y passe. Tout y casse !

Le temps de travail est complétement dérégulé par l’avant-projet qui prévoit l’extension par accord d’entreprise de la durée du travail maximum à 60 heures par semaine, et l’extension des forfaits jours aux entreprises de moins de 50 salariés, hors accord collectif.

Le temps de travail en matière d’apprentissage est aussi modifié puisque les apprentis de moins de 18 ans pourront travailler jusqu’à 10 heures par jour (au lieu de 8 actuellement) et 40 heures par semaine (contre 35 actuellement).

S’agissant de rupture du contrat travail, les indemnités dues par le patron en cas de licenciement abusif seront désormais plafonnées selon l’ancienneté. Au minimum trois mois de salaires pour moins de 2 années d’ancienneté et au maximum quinze mois pour des salariés présents dans l’entreprise depuis plus de 20 ans.

Le projet revoie complètement le droit de la négociation collective. Si le principe d’accord majoritaire est réaffirmé, il sera désormais possible pour les employeurs mécontents d’un blocage juridique par les syndicats majoritaires refusant un accord signé par des organisations minoritaire de procéder à des référendums dans l’entreprise, avec des envois de positions individuelles à chacun des membres du personnels afin qu’ils puissent se prononcer (voir le référendum SMART), et pour les organisations syndicales ayant recueilli 30% des suffrages aux élections professionnelles d’organiser des référendums par internet même auprès des salariés, confirmant la remise en cause de la représentation syndicale.

Le gouvernement reprend la proposition de la droite lors de la loi MACRON visant à mettre en place des accords de compétitivité « offensifs » qui autorisent les entreprises à réduire le temps de travail et les salaries en conséquences, en cas de problèmes économiques ou développer l’emploi pour conquérir de nouveaux marchés. Les salariés qui refuseront pourront être licenciés pour cause réelle et sérieuse.

On le voit, les attaques répétées portées au code du travail et les régressions sociales, doit être à la hauteur de la lutte à mener sans tarder, sans badiner.

Il y a une prise de conscience majeure à faire partager avec l’ensemble des salariés partout, dans tous les secteurs d’activités. Nous devons en être les initiateurs syndicaux dès aujourd’hui, auprès de salariés dans nos CFA, et nous préparer à la riposte.

Seule la mobilisation sociale et politique massive dans notre pays peut empêcher définitivement le gouvernement VALLS 3 de réaliser leur projet néfaste sur le droit du travail. Comme nous l’avions déjà fait par le passé depuis 30 ans (Les Devaquet, Chirac, Juppé et d’autres s’en souviennent encore…) Nous avons laissé passer les lois scélérates de MACRON et REBSAMEN, Il est impossible de laisser passer la loi EL KHOMRI. Pour ce faire, nous avons besoin de tous. Tous pour un et un pour tous à mener le combat, aux côtés d’une énorme majorité des salariés que nous aurons emmenés à non seulement refuser ce projet de loi, mais à le faire capoter, surtout d’un gouvernement qui se prétend de gauche et qui ne cesse de réaliser les rêves du MEDEF et de la droite.

 

Depuis maintenant 35 ans l’ambiance est à l’austérité. Mais à l’austérité sélective, à l’avantage des patrons et aux dépens des salariés et des demandeurs d’emploi.

Dernièrement encore une couche est mise : le projet de loi sur le négociation collective, le travail et l’emploi, suivant de vieilles revendications du MEDEF, entend ramener le code du travail à des principes généraux, pour faire la part belle aux accords d’entreprise. S’y ajoute une série d’ »assouplissements » concernant le temps de travail et la rémunérations des heures supplémentaires (nouvelle remise en cause des 35 heures). A cela s’ajoutent aussi les conditions du licenciement économique et les indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, désormais plafonnées en fonction de l’ancienneté du salarié.

Deux poids deux mesures : les travailleurs vont perdre encore de l’argent (baisse de la rémunérations des heures supplémentaires et plafonnement des indemnités de licenciement illégal) et les demandeurs d’emploi aussi avec le plan emploi et l’idéologie qui la soutient c’est que le chômeur ne veut pas retrouver d’emploi tant qu’il a une rémunération qui lui permet de survivre. De ce fait, les dispositifs sont financés par des mesures d’économies.

Ces projets dans le jargon des ministres, des députés qui les soutiennent et des patrons qui sournoisement mènent le tempo des « réformes », destructrices de plus d’un siècle de luttes des classes sur les droits de leurs salariés, est réputé pour lever les obstacles à l’embauche … Mais il ne permettra pas davantage que les « assouplissements » qui l’ont précédé (ruptures conventionnelles, accords de maintien dans l’emploi, etc…) ni d’inverser (hélas) la courbe du chômage ; tout simplement parce que si les patrons n’embauchent pas, ce n’est pas par crainte de ne pouvoir licencier mais parce que leurs carnets de commandes ne les incitent pas à le faire et que les gouvernements qui se sont succéder mènent une même politique néo libérale avec un capitalisme économique qui ne veut pas utiliser, réorienter l’argent (qu’il y a en masse) autrement !

Ainsi l’idée reprise de dégressivité des allocations de chômage, (existantes entre 1993 au début des années 2000) et qui fera aujourd’hui encore plus qu’hier que les chômeurs en peu de temps ne seront plus assurés. Ceci expliquant déjà pourquoi seulement 43% sont indemnisés par pôle emploi ! Pousser à l’emploi en rognant les indemnités ne sert à rien sui les emplois font défaut. Les demandeurs d’emploi vont juste grossir en nombre plus important ceux déjà pauvres et qui sont maintenus dans cet état scandaleux.

Les politiques d’ »assouplissement » du code du travail, de baisse des cotisations ou de dégressivité des allocations déjà tentées depuis 30 ans sont au mieux sans effet sur l’emploi, au pire elles creusent les inégalités.

Les »plans d’urgence pour l’emploi » depuis 30 ans ont pérennisés des dizaines de milliards d’euros d’allègements de cotisations sociales accordées aux entreprises sans contrepartie pour l’emploi. Les allégements de cotisations et autres crédits d’impôts pour les employeurs représentent aujourd’hui 40 milliards par an. Ils n’inversent pas la courbe du chômage, au contraire, elle est amplifiée exponentiellement, de même d’ailleurs que les entreprises se reconstituent leurs marges avec.

Dans un contexte de croissance ralentie (puisque les gouvernants bloquent les citoyens à ne pas suffisamment consommer en limitant – en étouffant toute politique de relance par du pouvoir d’achat- donc de meilleurs salaires) – réduire le temps de travail pour contenir le chômage et les inégalités est urgent. Les 35 heures c’était hier. Passons aux 32 heures. Tout de suite.

Depuis 30 ans, les idées capitalistes néolibérales mènent à une impasse, dangereuse. L’extrême droite en est sa création et se nourrit sur son fumier. La guerre sociale intérieure depuis 30 ans a engendré depuis tout autant une guerre anti sociale et économique extérieure sans fin. Chacun cherche à exporter au détriment de l’autre en baissant ses coûts salariaux et en comprimant sa demande intérieure.

Soutenir une toute autre activité et l’emploi et desserrer l’étau européen néo libéral sont nécessaire :

  • Soutenir la demande avec une offre et une production à orientation écologique, avec de la production matérielle et des services,
  • S’occuper de la finance et du crédit bancaire pour que l’alternative économique et de société réussisse en contrant la croissance financière et en faisant reculer le coût du capital ;
  • Développer la démocratie politique et citoyenne et reconsidérer les notions de services publiques au XXI ème siècle particulièrement ;
  • Miser sur la recherche et le développement en investissant sur la formation, le développement des qualifications et des salaires ;

De même, un gouvernement populaire, de gauche radicale mis au pouvoir constitué de communistes, de socialistes (n’ayant pas troqué la lutte des classes contre le libéralisme), de politiques écologistes se devra de changer de modèle productif et créer des emplois dont l’économie et la société ont besoin en terme de besoins sociaux : logements, éducation, santé, justice, environnement… ce gouvernement sérieux en économie devra faire sauter le carcan de l’austérité budgétaire pour le peuple (soit 90 % des citoyens).

Réformer le code du travail ? OUI, mais pour aller vers une sécurité d’emploi ou de formation où ce n’est pas le marché capitaliste et les patrons qui maitrisent le s mobilités, mais les travailleurs, les citoyens pour un développement des personnes, appuyés par de nouveaux droits et des pouvoirs et un service public de l’emploi totalement refait.

Ph. Fourcault.

 

 

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