Le patronat impose des stages de rééducation politique au CFA d’Auxerre

Dans une lettre diffusée par la direction avant l’été, la FFB de l’Yonne – piétinant au passage la région et le conseil d’administration et ignorant totalement le caractère paritaire du CFA d’Auxerre – déclarait que l’établissement lui appartenait et qu’à ce titre, elle pouvait y faire ce qu’elle voulait. En conséquence, elle proférait des menaces très claires : à partir de l’automne, des chefs d’entreprise se rendraient au CFA pour évaluer les pratiques pédagogiques des enseignants et les récalcitrants étaient promis aux pires sanctions. Le CCCA, avisé de cette entorse manifeste à sa tutelle pédagogique et au fonctionnement paritaire de l’établissement, exprimait clairement sa désapprobation et s’engageait à y mettre bon ordre.

Or, depuis mercredi 7 octobre, les menaces ont été mises à exécution: les enseignants ont été convoqués au CFA de 17h à 20h pour rendre des comptes sur leurs méthodes et leurs progressions pédagogiques à quelques chefs d’entreprise bien choisis. Ils ont été invités à contourner les référentiels professionnels jugés peu adaptés aux besoins immédiats des entreprises du département.

En se rendant complice de ce coup d’état patronal, la direction du CFA place l’établissement de fait hors du cadre conventionnel avec le CCCA. Ce dernier paye son manque d’implication dans cette affaire ou son impuissance, mais il ne pourra pas rester plus longtemps sans réaction. La CGT appelle les collègues à refuser de participer à cette mascarade pédagogique et exige la fin de ces pratiques scandaleuses.

Tags: , ,

meurtre sous contrat: la FFB veut éxécuter les droits des apprentis

La revue patronale bâtiment actualité du 29 septembre 2009 publie l’article suivant:

 » Martin Hirsch a souhaité recevoir Didier Ridoret [président de la FFB] le 14 septembre dernier, afin de faire un tour d’horizon sur l’emploi des jeunes dans le bâtiment en cette rentrée 2009. Le Président a indiqué qu’en matière d’apprentissage nous connaissions une baisse de 10 % pour les entrées en première année dans les CFA du secteur.

Il a souligné qu’un des freins à la conclusion des contrats d’apprentissage résidait dans l’impossibilité de s’assurer qu’une fois formé, le jeune apprenti resterait salarié dans l’entreprise durant une période déterminée. Pour y remédier, la FFB propose qu’un engagement réciproque soit mis en place, auquel il serait possible de mettre fin sous couvert d’une indemnisation à l’entreprise. Martin Hirsch a manifesté son soutien total pour cette proposition, qu’il envisage de relayer au sein du gouvernement. »

Cette tentative patronale d’éroder les droits des salariés parmi les plus fragiles que sont nos apprentis est absolument inacceptable. Nous devons faire connaître notre désapprobation par tous les moyens : en diffusant largement l’information auprès de nos collègues et des apprentis,  et surtout en nous adressant à tous les administrateurs, salariés et patrons, de nos associations.

Tags:

Menaces sur les emplois: conseils pratiques pour la riposte syndicale

Dans certains CFA, les directions sont alarmistes, annoncent des effectifs en chute libre et envisagent des suppressions d’emplois sous différentes formes: temps partiels, licenciements, non remplacement des départs. Face à cette situation, il n’y a pas de fatalité; nous devons être présents et faire feu de tout bois pour défendre nos emplois. Voici quelques conseils pratiques. N’hésitez pas à réagir pour enrichir ce vade mecum syndical.

1) Les tendances nationales que nous recueillons sur l’évolution des effectifs dans les CFA du réseau sont certes préoccupantes, mais pas aussi catastrophiques que ce qu’affichent certaines associations. Il convient donc d’abord de demander à l’association des comptes pour déterminer les facteurs spécifiques qui conduisent à cette situation dans un CFA (changement récent de direction, ouverture de CFA concurrents, augmentation irraisonnée du nombre d’apprentis sans lien avec la capacité d’absorption réelle de la profession, perte de sections de BEP, etc…)

2) Ensuite, il est probable, et ça se vérifie dans plusieurs CFA, que les entreprises, en raison des incertitudes pesant sur leur situation économique, repoussent le plus possible la signature des contrats d’apprentissage. Il est donc impératif d’attendre que la campagne de recrutement des apprentis soit close (soit en décembre 2009) pour envisager des décisions définitives. Si la direction se précipite à prendre des décisions radicales, cette précipitation est suspecte, et la baisse des effectifs peut être un prétexte bien pratique. Il serait d’ailleurs utile que les élus du CE (ou à défaut les DP) se renseignent sur les modalités de calcul des subventions régionales (en général, elles sont calculées sur l’effectif d’apprentis au 31 décembre)

3) Un autre moyen essentiel de défendre l’emploi est d’insister sur les réelles nécessités de service et de souligner le décalage entre les normes appliquées pour le calcul des emplois nécessaires et les besoins réels du CFA. Il est bienvenu de démontrer que ces besoins ne sont pas remplis depuis des années (notamment pendant la période d’augmentation importante des effectifs). La baisse actuelle doit être une occasion d’améliorer la qualité de la formation et de l’encadrement des apprentis. Concrètement, les élus doivent exiger de se faire communiquer les éléments du budget normé du CCCA censé définir l’encadrement d’un CFA en fonction de sa structure et de ses effectifs, et par suite déterminer son financement par le CCCA. C’est sur cette base qu’on peut discuter des besoins réels et contester les calculs patronaux. Nos camarades de Bretagne ont obtenu par cette voie le maintien d’un emploi d’animateur dont la direction avait décidé la disparition.

3) Un autre moyen de contester les réductions d’effectifs et de placer la direction de l’association face à ses responsabilités et de lui demander des comptes sur ce qu’elle entreprend ou pas pour maintenir ou développer les actions de formation complémentaires.

4) Bien entendu, le syndicat national CGT doit agir auprès du CCCA pour peser sur la réaction des associations et faire en sorte que la priorité des priorités soit le maintien de l’emploi par l’amélioration de la qualité de la formation et de l’encadrement des apprentis. L’un des enjeux est évidemment de convaincre l’ensemble des organisations syndicales et surtout les salariés qu’il n’y a pas de fatalité absolue à cette situation de crise et que les mesures d’adaptation qui seront prises dépendront aussi du rapport de force et de notre capacité de mobilisation.

5) N’oublions pas que nos CFA affichent en général, pour des diplômes équivalents, des coûts de formation faibles par rapport à bien des établissements. Cette différence, qui joue habituellement en notre défaveur, constitue un argument essentiel, notamment en direction des conseils régionaux, pour atténuer les effets de la baisse des effectifs : en alignant nos coûts (donc la valeur des subventions qu’on nous verse) au niveau de celui d’autres structures, non seulement nous pouvons maintenir les emplois actuels, mais encore nous pourrions en créer de nouveaux. Un conseil pratique: le coût de chaque formation financée par des subventions publiques dans chacun des établissements de la région est rendu public par la préfecture de région, et parfois accessible sur son site Internet. Il s’agit d’un document essentiel pour débattre honnêtement de la situation économique réelle de l’association. Les élus auront à cœur de se le procurer.

Tags:

Combat syndical, victoire judiciaire à Auxerre

Le conseil des prud’hommes de l’Yonne vient de rétablir dans ses droits notre collègue et camarade José Machado licencié pour avoir giflé un apprenti qui l’avait insulté gratuitement dans un couloir. Le jugement établit que la sanction est disproportionnée et que, dans le contexte du CFA, la réaction du collègue ne peut nullement constituer une faute grave. La procédure, entamée alors que le collègue était en arrêt de travail, est donc annulée et le tribunal ordonne la réintégration de José, le paiement de son salaire et condamne l’association à de lourds dommages et intérêts.

L’arrêt souligne en outre les insuffisances de la direction en matière de gestion de la discipline, donnant raison aux collègues d’Auxerre et aux centaines de signataires de la pétition nationale qui refusaient de voir l’un des leurs porter le chapeau du laxisme ambiant. Cela conforte également la CGT dans son action pour dénoncer au  niveau national la situation critique de nombreux établissements en matière d’encadrement des jeunes. Le CCCA doit retenir la leçon et trouver avec les associations et les directions des solutions pour renforcer les moyens mis à la disposition des CFA. Nous ne sommes désormais plus seuls à dénoncer la logique du bouc-émissaire.

Espérons enfin que l’association d’Auxerre ne persistera pas dans son aveuglement en refusant de réintégrer José et en interjetant appel de la décision. Le combat continue.

Tags: , , ,

Mutuelle de réseau : ça avance!

Le CCCA, comme convenu lors de laréunion du 25 juin dernier,  fait parvenir au réseau une enquête  permettant de réunir les informations nécessaires à l’étude d’un contrat groupe mutuelle santé (situation familiale, nombre de personnes à charge…).
Il demande aux équipes de direction de remettre cette enquête à tous les salariés au moment de la rentrée.
Il est indispensable de recueillir ces éléments au plus vite et pour le plus grand nombre de salariés afin de faire avancer les négociations relatives à la mise en place d’une mutuelle de groupe. Si, dans le feu d’action de la rentrée,  votre direction oubliait de remettre ce document, n’hésitez pas à le lui rappeler.

La CGT veillera tout particulièrement au respect de la confidentialité des informations recueillies

Tags: ,

associations régionales, bataille nationale

Lors de la réunion de négociation du 7 juillet dernier, la CGT a imposé une prise de parole syndicale sur la régionalisation. Négociations au point mort sur les accords d’entreprise, application a minima des accords nationaux, menaces sérieuses de licenciements : régionalisation rime de plus en plus avec régression!

Bien entendu, nos camarades sont à la manoeuvres dans les régions concernées (Picardie, Bretagne, Normandie…). Mais une intervention au niveau national est également requise : la philisophie défendue pendant des années par le CCCA et certaines organisations syndicales qui veut qu’on élabore des accords nationaux « cadres » (qui sont ensuite déclinés localement à la faveur de négociations d’entreprise censées permettre d’aller plus loin et de respecter les situations locales) a vécu. Elle est incompatible avec la mauvaise volonté patronale et le refus systématique dans le cadre de la régionalisation d’aller au-delà du minimum prévu par les accords nationaux. Cette situation remet en selle la position exprimée de longue date par la CGT qu’un bon accord national est un accord qui s’applique à tous et qui apporte une avancée significative à tous les salariés du réseau, quelle que soit la région où ils travaillent.

Nous avons imposé une réunion nationale exceptionnelle le 14 septembre pour examiner l’ensemble des situations régionales, tout faire pour interdire les licenciements liés à la régionalisation, et envisager les conséquences sur le dispositif statutaire national. Il est important que la position de la CGT soit relayée à cette occasion, d’abord dans les régions concernées (mouvement de grève à envisager?), et dans l’ensemble du réseau.

Qu’en pensez-vous? Que proposez-vous pour rendre cet accompagnement national des bagarres régionales le plus efficace possible? comment susciter et manifester la solidarité de tous les collègues du réseau?

Tags: ,

Travaux de la commission « réforme des statuts »

Nos camarades de la commission « réforme des statuts » nous soumettent les résultats de leur réflexion:

Revendications et mobilisations 

  1. Revendications :

 Animateurs : évolution du statut de surveillant vers un emploi d’éducateur / animateur de jour.

 Besoins d’un personnel spécialisé pour la gestion des temps inter-cours, retards, absences et discipline….

 C.J.E. : faire appliquer le statut récent des CJE qui sont encore des emplois mals définis en raison de l’absence d’objectifs concrets, ou du fait de l’utilisation du CJE au secrétariat ou en complément de plans de charges formateurs.

Formateurs : constats unanimes sur la multiplicité des tâches qui sont venues s’ajouter depuis 2000 date de la signature des statuts  qui définissaient alors les temps de notre travail à l’année. Nos tâches sont directement liées à la présence de nos apprentis donc elles doivent prises en compte dans une unité de temps hebdomadaire.Ce dysfonctionnement est à l’origine de nombreux  conflits dans la gestion de notre           travail avec la hiérarchie des CFA.  Il est urgent de revoir les statuts pour diminuer le face à face (T1) et imposer des maxima à la semaine ou au cycle.

 2.      Mobilisations :

Dans un  premier temps on peut lancer une pétition nationale unitaire pour tester le rapport de force puis  envisager des actions graduelles en fonction des réponses apportées par le 3CA à nos revendications :

  • Grève administrative : mauvaise gestion des visites, saisies de notes CCF….boycott des remises de diplômes, actions lors des journées portes ouvertes…. (En fait, tous les ans on se plaint du manque de temps pour réaliser le CCF, mais les notes sont toujours rentrées en temps et en heure ce qui est contradictoire…. notre sens des responsabilités est bien exploité !)
  • Grève tournante : arrêts de travail de courte durée (crise oblige…) à des moments différents et des collègues différents qui perturberont davantage le fonctionnement des CFA.
  • Grève nationale avec « occupation » du 3CA.

Merci à Hermine, Sylvie, Patrice, Philippe, Jean-Michel et Christian!

Vos commentaires sont les bienvenus: que proposer, et que faire pour agir?

Régionalisation des CFA BTP de Picardie : Echec total

Bonjour à tous.

Vendredi 26 juin 2009, deuxième réunion sur les négociations des accords d’entreprise.

Deux grands thèmes à cette réunion : l’accord ARTT et l’accord d’entreprise.

La discussion sur l’accord ARTT a permit de dégager des grandes lignes tout en restant néanmoins dans le flou. Tous les articles n’ont pas été abordés.  La date butoir du 30 juin approchant, les trois organisations syndicales majoritaires ne signeront rien avant un accord ARTT précis et avant d’avoir pu négocier l’accord d’entreprise. FO, CGT et CFDT considèrent que ces deux accords sont indissociables.

La discussion sur l’accord d’entreprise a été vaine et stérile. Lors de cette discussion, d’après notre employeur et faute de temps ( 1 an et demi !!!), il ne pouvait négocier sur l’aspect « technique » de l’accord d’entreprise car les directeurs n’étaient pas présents ou consultés !!. L’employeur attendait simplement nos propositions.

En conclusion, l’association des CFA BTP Picardie souhaite un accord ARTT très vite mais repousse aux calendes grecques un accord d’entreprise. Au 30 juin 2009, après plus de deux ans de préparation sur la fusion de trois CFA, on constate qu’il n’y a eu aucune harmonisation et uniformisation des trois CFA. Echec total de cette régionalisation.

D’après la CFDT, il semblerait que le CCCA vienne « au secours » de notre association. Pour l’instant on n’en voit pas le résultat.

Tags: , , , , , , ,

Négociation sur les salaires 25/06: la rupture

A l’ordre du jour : les salaires, la mutuelle de réseau, et dans le cadre de la négociation triennale de branche : l’accord sur l’emploi des séniors, la GPEC et le stress au travail.

Etat des lieux :

M. Malmartel, secrétaire général du CCCA, rappelle que pour 2008, l’augmentation du point est égale à la valeur de l’inflation (2,8%) et qu’il n’y a donc pas eu de perte de pouvoir d’achat. En 2009, avec un point ETAM bloqué à 7€ depuis janvier nous avons dors et déjà une augmentation sur l’année de 1,66%. De plus,  si l’inflation est nulle cette augmentation du point représente une augmentation nette de notre pouvoir d’achat (avec des si…)

Tour de table des syndicats :

La CGT souligne que le CCCA accorde une prime exceptionnelle aux bas salaires, qu’elle y est favorable mais souhaiterait une modification de deux  grilles :

  • aide cuisiniers et autre personnel de secrétariat : suppression de l’échelon 190 et début de grille à l’échelon  200  avec  ajout d’un échelon en fin de grille.
  • ouvriers, cuisiniers et secrétaire qualifié : démarrage à 215 au lieu de 205.

Nous demandons également que  le 1% d’ancienneté  accordé au personnel non enseignant arrivé en fin de grille soit également appliqué  pour les enseignants et animateurs.

Nous réitérons  notre demande d’un réel  engagement du CCCA pour négocier la grille obsolète des animateurs dont l’amplitude n’est que de 11 ans.

Enfin nous demandons une augmentation de 4% pours l’ensemble des personnels ETAM et IAC.

Concernant les autres syndicats, la CGC demande 2,86 % comme l’an passé, la CFDT, mettant en avant la dégradation des conditions de travail demande 4% d’augmentation de l’ensemble des salaires, FO met en avant les conditions de travail, les difficultés de recrutement des PEPTP en raison des salaires pas suffisamment attractifs, et s’associe à nous en demandant également 1%  pour toutes les fins de grille et 2,5% d’augmentation des points, la CFTC demande également 2,5%. L’ensemble des syndicats s’accorde sur la nécessité de revoir les grilles d’animateurs.

Réponse du CCCA :

M. Malmartel  et M. Munoz nous dépeignent un tableau pessimiste de la situation avec une inflation négative en mai,  une  baisse  d’effectifs de 10% pour les niveaux V à la rentrée prochaine, une possible diminution des taxes diverses qui constituent nos recettes, et  nous proposent donc de ne rien négocier avant janvier 2010 lorsque nous auront un bilan de l’état des CFA et la valeur de l’inflation. Ils s’engagent à négocier à ce moment là en nous garantissant un minimum de + 0,3% (soit 2 centimes). Concernant les coefficients 190 à 205, ils proposent l’habituelle prime de 300€  versée en une fois en juillet, et le passage des coefficients 190 au coefficient 200 (ce qui toucherait selon nous une dizaine de personnes sur l’ensemble du réseau).  Les partenaires sociaux, soufflés  par  l’absence d’augmentation du point font part de leur déception, font valoir que la situation n’est pas aussi noire que le CCCA veut bien le dire, l’inflation est en réalité positive sur les derniers mois, y compris en mai,  mais les représentants du CCCA se montrent inflexibles à leurs arguments. Après plusieurs suspensions de séance et vue la tournure des évènements la CFDT, FO, CFTC et la CGT décident d’un commun accord de ne pas poursuivre la négociation sur les autres thèmes prévus. Le CCCA, indifférent en apparence tente de poursuivre la réunion. Devant notre détermination à quitter la table des négociations, M. Malmartel nous garantie une augmentation minimale de 0,5% au 1/01/ 2010.

L’accord sur les séniors est reporté à la réunion du 7 juillet. Les syndicats hormis la CGC quittent le CCCA à 15H30.

Tags: , , ,

Problèmes informatiques

La mise à jour du logiciel utilisé pour notre blog s’est mal passée cette nuit. J’ai du recharger les articles, heureusement sauvegardés.

Malheureusement, les réactions des différents contributeurs sont définitivement perdues. Désolé.

Les inscrits vont recevoir un mail leur communiquant un mot de passe provisoire.

Merci de votre compréhension.