L’actualité politique impose que nous réfléchissions à ce que nous pouvons et devons faire dans les deux semaines qui viennent pour prendre notre part au mouvement de résistance face au péril majeur que constituerait le triomphe des fascistes dans notre pays.
Nos CFA sont en première ligne : aux prises avec une partie de la jeunesse souvent issue des classes populaires – dont la politisation malheureusement procède d’autres canaux que la socialisation professionnelle – dans une branche qui utilise massivement une main d’œuvre immigrée qui mérite la solidarité de tous – et dans des établissements caractérisés par une grande diversité des publics et un effort d’accueil universel.
Que faire en quelques jours pour argumenter sans relâche auprès de collègues tentés par des votes inconséquents ou par une indifférence souvent nourrie par une grande méconnaissance des réalités et des enjeux ? Comment inciter chacun, salarié, apprenti à (bien) voter et à faire voter autour de lui ? Comment faire connaître à l’opinion autour de nous les réalités de nos établissements, de nos jeunes, des chantiers, loin des fake news et des clichés racistes et mensongers ?
Il faut que d’ici à juillet les autres considérations s’effacent et nous devons consacrer toute notre énergie et notre force de mobilisation syndicale à ce combat vital. Vive le front populaire !
En cours de chargement…