Propos méprisants à l’encontre des représentants du personnel, tentatives de contourner les Institutions représentatives du personnel, refus de créer un CE alors que le seuil est atteint, remise en cause des décisions annoncées en négociation annuelle obligatoire, accusations gratuites contre des membres du personnel, refus de répondre aux questions des délégués… La direction du CFA de Saint-Grégoire s’enfonce dans ses pratiques autoritaires et ouvertement anti-syndicales.
Résultat: le 2 décembre 27 salariés ont suivi un mouvement de grève pour exiger le retour de relations sociales sereines et le respect élémentaire dû au personnel et à ses représentants. Bravo à eux!
#1 par Michel à 4 décembre 2009 - 20 h 11 min
Je ne comprends comment un directeur peut prendre le risque de ne pas respecter les règles élémentaires du code du travail sur les IRP. Il est pourtant évident qu’il va se retrouver avec un délit d’entrave caractérisé.
#2 par benoit à 7 décembre 2009 - 15 h 26 min
Il semble que l’epidemie gagne d’autres cfa…
Depuis la regionalisation (01/2008) et la promotion de B.BOTTIAU en qualité de secretaire general, les IRP sont mis à mal.
Pour illustrer les propos quelques exemples:
– 14 mois pour la 1er reunion de NAO
– » je ne souhaite pas repondre… » aux questions écrites des DP
– non convocation des elus au CE
– document systematiquement remis en seance
– « NON » aux demandes (droit d’expression, commision de formation, declaration sur l’honneur pour la consultation du CE…)
Finalement et pour couronner le tout, le collegue syndiqué JP DELAHAYE a recu sa lettre de licenciement car il a refuse de prendre un groupe d’apprenti alors que ce dernier avait informé la direction d’une eventuelle erreur sur son emploi du temps et que cette derniere devait la rectifier.
En fait, le piege etait tendu et s’est refermé sur JP malgré qu’il ai fait valoir son incapacité de pouvoir assurer la formation des jeunes sans aucune preparation.