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Dans l’action le 28 Juin 2021
Juin 17
La CGT des CFA s’associe aux salariés des CFA du Haut de France dans leur grève pour la défense de notre statut.
Bonjour,
Le Secrétariat des CFA appelle les différentes DS de chaque région à déposer un préavis de grève pour la journée d’action du 04 février 2021.
Pour info, un exemple :
Objet : dépôt de préavis de grève régional pour la journée du 04 février 2021
Madame, Monsieur le (la) Président(e) de BTP CFA ………..,
A l’appel de notre syndicat CGT, le Syndicat CGT dépose ce jour un préavis de grève régional pour l’ensemble de nos CFA régionaux.
L’année 2020 a été marquée par une grave crise sanitaire liée au virus de la Covid-19, qui a aggravé la crise économique, sociale et environnementale que nous vivons depuis plusieurs décennies.
L’état d’urgence sanitaire dans lequel nous nous trouvons depuis plusieurs mois a eu des conséquences désastreuses sur l’emploi et le volet social
L’affaiblissement de la protection sociale, la misère et la pauvreté plongent notre pays dans une situation sans précédent depuis des années.
Nous ne pouvons pas cautionner et rester spectateur d’une telle situation.
Chacune et chacun a pu constater la capacité du gouvernement et de l’Union européenne à mobiliser de l’argent en cas d’urgence. Cela change des discours traditionnels consistant à déclarer qu’il n’y a pas d’« argent magique ».
Il y a certes des aides à l’apprentissage mais pour instaurer une plus grande concurrence entre les CFA.
Dans nos CFA, la casse continue avec la disparation à terme voulu par des branches professionnelles d’une unité nationale des organismes de formations dans le BTP doté des pouvoirs sur la formation professionnelle dans le BTP, paritaire et démocratique.
Pour le syndicat CGT
Le (La) Délégué(e) syndical(e) CGT
Meilleurs vœux pour 2021
Jan 5
L’année qui se termine aura été marquée par de nombreuses luttes.
Recrudescence de violences, attentats, pandémie, confinement et restriction de nos libertés.
Comment concilier l’activité syndicale avec les mesures de confinement et la limitation de nos déplacements ?
Les risques sanitaires ont amené des changements dans l’organisation du travail.
La multiplication des décrets a modifié les règles sociales, tout nous est interdit sauf d’aller travailler.
Depuis janvier 2020, la convention de relation entre le CCCA et les associations n’existe plus. Nous n’avons plus de tête de réseau, c’est une situation catastrophique qui touche l’ensemble des salariés des CFA BTP.
Notre Statut va disparaitre et avec lui tous nos accords Nationaux.
L’année 2021 doit être une année de forte mobilisation, de luttes sans merci, nous devons défendre nos acquis sociaux et nos emplois même si la pandémie est toujours présente.
Dès le mois de janvier, une pétition intersyndicale va circuler dans nos CFA.
La CGT des CFA vous appelle à la signer massivement, nous la ferons remonter entre autres auprès du Ministère du travail et des chambres patronales pour les informer de nos revendications.
C’est avec beaucoup d’humilité et d’espoir que nous vous souhaitons une Bonne Année 2021, une année combattive et gagnante, pleine d’amour et de tendresse.
Ensemble continuons pour une CGT plus forte, plus près des salariés, pour augmenter le rapport de force, et une vraie prise en compte de nos revendications.
Bonne Année à tous
Le Secrétariat du Syndicat CGT des CFA BTP
Alors que le gouvernement va réunir les organisations syndicales et patronales sur le suivi de la réforme de 2018 de la formation professionnelle (notamment la question de la mutualisation des fonds finançant le plan de développement des compétences, pour les entreprises de 50 à 250 salariées, écartées de ce dispositif depuis lors), nous ne sommes plus, aujourd’hui, en capacité de savoir quelle est la part de l’investissement des entreprises dans la formation de leurs salariés.
Depuis la loi fondatrice de 1971, les entreprises avaient l’obligation de renseigner et de transmettre, annuellement, à l’administration, une déclaration fiscale (le CERFA 2483), recensant les dépenses engagées en matière de formation professionnelle.
Les services statistiques de l’État et le Cereq ont pu, à l’aide de cet outil, rendre compte, chaque année, de la participation des entreprises à la formation de leurs salariés au-delà de leurs obligations légales et conventionnelles. Cela nous a permis de disposer d’importantes données chiffrées sur ce thème.
L’exploitation de ce formulaire a fourni, pendant plus de 40 ans, des indicateurs essentiels de suivi des formations dispensées aux salariés (nombre et caractéristique des stagiaires, durée des formations, espérance de formation, effort financier des entreprises, etc.). Ces données étaient disponibles par taille d’entreprises, par secteurs économiques, par catégorie socioprofessionnelle et par sexe.
La loi de 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, a supprimé cette déclaration fiscale et, depuis 2015, les données relatives à l’effort direct de formation des entreprises et aux caractéristiques des salariés concernés ne sont plus disponibles. Elles permettaient d’avoir une vision précise de l’ampleur et de la nature de l’effort consenti. Ces données sont essentielles pour mesurer les évolutions en cours et les effets des différentes réformes sur les qualifications des salariés et le maintien des savoir-faire en interne.
Dans un contexte où « le développement des compétences » constitue ce que le gouvernement appelle « le bouclier anti-licenciement », il n’est pas acceptable que cette situation perdure plus longtemps et que nous ne sachions pas comment les entreprises se sont engagées sur la formation de leurs salariés ces 6 dernières années. Depuis la réforme de 2014, les obligations légales des entreprises en matière de formation n’ont eu de cesse de se dégrader avec la certitude que les employeurs investiraient de manière volontaire dans le développement des compétences de leurs salariés. Nous avons besoin de savoir ce qu’il en est depuis et quel est le montant de ces investissements !
Nous demandons donc aux pouvoirs publics de faire connaître les mesures qu’ils comptent prendre pour corriger cette situation problématique.
Faut-il attendre une période de « crise » comme celle que nous vivons actuellement pour se rendre compte que la formation professionnelle est nécessaire et mérite un suivi ?
Camarades syndiqués des CFA,
Venez rejoindre notre page privée Facebook.
Même en été la lutte continue.
Non à la retrite Macron
Juil 3