Suivi de la prévoyance gros risques, et mutuelle de réseau

Les organisation syndicales et le CCCA se réuniront le 8 mars pour négocier le suivi de la prévoyance gros risques, et mutuelle de réseau.

Pour mieux saisir les enjeux, voici un  texte de notre camarade Philippe Foucault :

Rappel historique dans le contexte des CFA‐BTP :

‐ La régionalisation des OG de CFA en 2011 a entrainé la conclusion d’une mutuelle complémentaire santé de réseau- longtemps revendiquée par la CGT des CFA.

‐ En janvier 2012, PRO-BTP a été retenu, sur la base d’un contrat de base – co-élaboré entre la CGT et PRO-BTP-, présenté au CCCA et aux autres organisations syndicales et accepté.

‐ Avant régionalisation en 2011, certains CFA avaient une mutuelle de groupe -souvent depuis très longtemps ; d'(autres salariés des CFA n’avaient que des complémentaires santé prises individuellement ; d’autres encore n’avaient aucune complémentaire.

‐ De ce fait, la formule complémentaire PRO-BTP retenue a fait baisser les prestations de certains secteurs pour ceux qui étaient particulièrement bien assurés avec leurs anciennes mutuelles ; pour d’autres – une grande majorité de salariés du réseau des CFA du CCCA – le contrat PRO-BTP de 2012 leur a permis d’accéder à des prestations et à des remboursements plus importants que ce qu’ils avaient avec leurs contrats individuels.

‐ Bien entendu, les salariés qui n’avaient pas du tout de mutuelle personnellement s’y sont retrouvés eux aussi, eu égard au rapport qualité des prestations et des remboursement et des tarifs pratiqués dans le contrats quinquennal.

‐ Les organismes gestionnaires des CFA ont eu l’obligation de prendre en compte une partie de la tarification (à partir de 40% de prise en charge). Là encore certains salariés de CFA ayant déjà une complémentaire collective prise en charge à plus de 50% par leur employeur (souvent 60% – 80% pour la part employeur) ont vu leur cotisation augmenté, quand d’autres collègues – une majorité d’entre eux – ont pu se satisfaire du principe effectif d’une partie des tarifs mutuelle par leur OG.

‐ Point noir au contrat du réseau CCCA-PRO-BTP pour les 3000 salariés : une option à cette complémentaire de base de réseau portant sur des prestations meilleures (optiques, lunetteries, dentition et orthodontie ou orthopédie) contractée dans un cadre collectif mais réglée à 100% par le salarié (sans participation de l’employeur). A l’époque de la négociation et de la conclusion d’une mutuelle, les organisations syndicales n’ayant pas pu faire admettre que nombre d’éléments de prestations et remboursements contenus dans l’option auraient pu être instillés dans le contrat de base sans engager un surcoût supplémentaire exorbitant pour chaque assuré.

‐ Alors que le contrat avec PRO-BTP est d’une durée de 5 ans (soit de Janv.2012 à Janv.2017), en 2015, de nouvelles dispositions nationales s’imposent dans le contrat actuel, et doivent être inclues. 3CA et PRO-BTP en profitent pour « mettre à plat » les comptes de notre complémentaire santé du réseau des CFA-BTP du CCCA ( à savoir rapport Prestations/cotisations et « déficit » actuel).

‐ Dès octobre 2015, sans attendre janvier 2016, Le CCCA a forcé à une négociation intermédiaire avec les organisations syndicales pour tenter de renégocier – par avenant au contrat 2013 de PRO-BTP – et uniquement pour 2016 – des dispositions nouvelles tendant à réduire la différence entre « coût et hauteur des prestations ».

‐ C’est cette négociation du 15/10/2015 qui a débouché sur un « avenant 2016 » au contrat PRO-BTP de 2012 ; « avenant » à durée limitée seulement à l’année 2016.

‐ Comme les autres syndicats (y compris la CFDT non signataire de l’accord de 2012), la CGT l’a signé mais en y mettant toutefois des clauses de réserve et de mise en garde pour la négociation qui doit s’ouvrir aujourd’hui en 2016 afin de conclure un nouvel accord de complémentaire Santé entre janvier 2017 et janvier 2022). (voir la lettre de la CGT des CFA-BTP du secrétariat national)-.

 

Où nous en sommes donc aujourd’hui : rappel de l’accord de 2016 :

‐Relevé de décision au CCCA en date du 15/10/15 pour une mise en application au 1er janvier 2016 :

  • 1) – le principe de l’accord de 2012 reste valable jusqu’en déc. 2016 ;

 

  • 2) – 2017 : appel d’offre + nouveau cahier des charges dont la remise en cause quasi certaine de l’Option ;
  • 3) – Pour 2016 : proposition du 3CA : contrat particulier responsable PRO-BTP -V3 (base + option) (engendrant une mise aux normes par rapport au contrat responsable sur nouvelles dispositions obligatoires + forfait et % du BRSS différents (sur les lunettes, le dentaire et les prothèses), + l’engagement du parcours de soins et veiller à ce que les praticiens choisis soient adhérents au CAS ;
  • 4) – préciser le montant des cotisations exactes à PRO-BTP ;
  • 5) – mise en conformité des garanties solidaires GROS-RISQUES pour les ETAM comme pour les Cadres (accord de branche BTP d’avril 2015) ;
  • 6) – dispositions maintenues pour les ayants droits et les enfants à charge des salariés jusqu’à 25 ans ;
  • 7) – majoration de la participation employeur à 50% sur la cotisation de base au 1er janvier 2016 ;
  • ‐ proposition de rédaction d’avenant écrit par le CCCA aux organisations syndicales au 31 octobre 2015‐ (Les propositions seront remontées par le 3CA au plus tard le 31 octobre) ;
    • 9) – signature soumise aux syndicats sur la base de l’avenant écrit au 09 novembre 2015 (pour laisser du temps aux OG de répercuter sur les fiches de payes de janvier 2016) ;
    • 10 ) – Renégociation dans les OG, à traiter en réunion ordinaire (ou extraordinaire) en CE ou CCE – fin novembre ou 1ère semaine de décembre

Les faits :

  • ‐ A partir du 1er janvier 2016, les patrons du secteur privé sont obligés par la loi de proposer et de financer à hauteur de 50% au moins une couverture complémentaire de santé collective à leurs salariés.
  • Cette loi a été rendue obligatoire par l’accord national interprofessionnel (ANI) du 13 janvier 2013 ‐(signé par 3 syndicats : CFDT + CGC+ CFTC et le patronat et combattu par la CGT)‐ puis mis en place par la négociation d’abord dans les branches puis les entreprises (jusqu’au 1er janvier 2016). En l’absence d’accord de branche ou d’entreprise, les patrons sont autorisés à décider seuls du contenus du contrat qu’ils proposeront à leurs salariés. La « réforme » de l’ANI prétend répondre à l’objectif fixé par Hollande en 2012 « une complémentaire santé pour tous » ; complémentaire devenue indispensable à mesure du désengagement par les politiques de direction de la Sécurité sociale, au fur et à mesure que les années et les gouvernements passent, pour se soigner au point que le risque de renoncer à des soins a été multiplié par 2 pour des personnes qui en sont démunies. 5% de la population (soit 3,3 millions de personnes) ne sont pas Ainsi est‐ce que l’ANI va changer la donne ? Car la réforme via l’ANI laisse toujours de côté des gens qui sont hors monde du travail (retraités, chômeurs de longue durée, jeunes précaires) alors que c’est aussi précisément dans ces populations que l’on trouve beaucoup de gens renonçant à financer une complémentaire, par faute de moyens financiers.
  • ‐ De même à l’époque de la signature de l’ANI, qui rend dorénavant obligatoire une couverture complémentaire santé des salariés du privé à 4 millions de salariés concernés par la nouveauté. Parmi eux 3,6 millions avaient souscrits à un contrat individuel et 000 n’avaient aucune couverture complémentaire. A l’époque toujours, les « experts » estimaient que le passage de ces 4 millions de salariés sous contrat collectif pourrait « coûter » 3,5 milliards d’Euros par an à la collectivité. La complémentaire est le corollaire d’abaissement dans bon nombre de cas de la couverture sociale des salariés et de la participation des employeurs à cette couverture complémentaire.
  • Il faut ajouter ici que ces « mutuelles d’entreprise » pourront bénéficier d’exonérations de cotisations sociales et fiscales ». Les conditions pour en bénéficier : signer un « contrat responsable », devant respecter des plafonds de prise en charge et interdire les remboursements des franchises, participations forfaitaires et autres majoration du ticket modérateur qui, avec les déremboursements successifs de médicaments, ont contribué à réduire le niveau de couverture du régime général de l’assurance C’est ainsi que le contrat responsable incite          à être attentifs aux remboursements des dépassements d’honoraires, des spécialistes hors secteurs, de la chambre particulière

 

en cas d’hospitalisation, des prothèses dentaires et des frais d’optique ‐ surtout de lunettes. PRO‐BTP incite fortement à procéder à un diagnostic précis, demander des devis pour des frais conséquents et consulter par internet la mutuelle ‐ (qui répond bien et de combien le devis est exorbitant).

  • ‐ Dans le cadre d’une complémentaire à régime collectif souscrit par l’entreprise, le salarié n’a pas de questionnaire médical à remplir, et il est couvert immédiatement. Le salarié bénéficie d’un maintien gratuit de ses garanties Santé pendant 36 mois maximum s’il est au chômage indemnité par Pôle Emploi, et sans limitation de durée s’il est en longue maladie ou A la retraite, le problème est plus complexe quand la complémentaire santé collective de l’entreprise ne fait pas le lien avec cette période, PRO‐BTP offre 6 mois gratuit sur sa complémentaire santé individuelle, mais ensuite contracter une complémentaire retraité coût au moins 3 fois plus cher (à prestations quasi‐ égales). Sur ce sujet, les retraités CGT ont des revendications que les salariés actifs doivent s’emparer pendant les négociations du contrat collectif de la complémentaire Santé.
  • La loi de l’ANI fixe le niveau de prise en charge de l’employeur à au moins 50% du prix de la cotisation, et fixe des conditions dans lesquelles les salariés peuvent refuser de souscrire au contrat Parmi ces exceptions :
    1. Salariés en contrat court ou CDD à tps partiel
    2. Salariés bénéficiant déjà d’une complémentaire collective avec le
  • ‐ La loi définit un « panier de soins » minimal qui garantit :
    1. la prise en charge du forfait journalier et du ticket modérateur ‐ sauf médicaments à vignettes bleue ou orange, homéopathie et cures thermales,
    2. la prise en charge des prothèses dentaires à hauteur d’au moins 125% du Tarif de base de remboursement de l’assurance maladie,
    3. un forfait minimal de remboursement de la lunetterie médicale (rien n’est dit sur les lentilles) variant selon le degré de
  • ‐ Ce « panier de soins » (minimaliste) au regard des tarifs prohibitifs des prothèses dentaires et ophtalmiques comme des risques couverts ‐ rien sur les prothèses auditives et orthopédiques par exemple ‐ constitue un socle de base qui, si certaines entreprises ont décidé de s’en contenter, est insuffisant pour couvrir les besoins vitaux de leurs salariés. Alors Mutuelles et assurances privées se sont engouffrées dans la surenchère au travers d’une « offre à souscrire pour une sur‐complémentaire Santé

», en complément du contrat santé collectif mis en place dans les entreprises.

  • ‐ Cette « sur‐complémentaire Santé » est individuelle, souscrite et

 

financée par le salarié qui y adhère, sensée compléter les garanties du contrat collectif mis en place par la négociation (ou pas) dans l’entreprise. Mutuelles et Assurances privées nous disent faire « du sur‐mesure » en adaptant les garanties aux besoins de remboursement de frais médicaux de la famille, ou encore du seul salarié, avec des propositions tarifaires variant en fonction des options choisies de remboursement. Coté tarif, ils seraient calculés en fonction des hauteurs de remboursements : c’est l’assurance individualisée, à la carte !

L’idéologie qui la soutient c’est : « optique, dentaire, soins médicaux…tout le monde n’a pas les mêmes besoins en matière de santé

». Le « J’adapte mes garanties à mes besoins » avec la sur complémentaire individuelle ; c’est le concept : à chacun son assurance selon ses besoins pécuniaires ! Le risque est là : c’est que l’entreprise choisisse la moins chère des option pour la complémentaire Santé et s’en tienne au panier minimum ‐ donc insuffisant.

Pour la CGT, nous disons dans les négociations que les salariés ne doivent avoir nul besoin de sur‐complémentaire s’ils ont un contrat collectif qui couvre toutes les garanties collectives très correctement.

Discussion :

  • ‐Dans la 1ère mouture de la loi les négociations syndicats‐patronat devaient s’engager dans les branches professionnelles pour définir les garanties de remboursement souhaitées et choisir un (ou des) organisme(s) afin de mutualiser les coûts et avoir des régimes de branches plus
  • ‐ Mais des assureurs privés ont saisi le conseil constitutionnel au nom de la libre concurrence et la juridiction a retoqué la procédure au profit d’une disposition visant à ce que tout opérateur puisse démarcher présentant les « meilleurs risques » au prix le plus bas que l’organisme « recommandé » par la branche qui lui, gardera tous les « mauvais risques ». Liberté de marché = liberté de dupes ! ». Autre question : cette censure du conseil constitutionnel, en interdisant les clauses de désignation, auraient elles rendus captives les entreprises des institutions de prévoyance ou les mutuelles ? ou encore cette décision juridique a‐t‐elle permis d’éviter l’institutionnalisation du financement de la protection complémentaire sociale ?
  • ‐ Plus grave, la mesure que l’ANI ‐ sans le savoir (?) à engendré est le risque à coup sûr et certain de bousculer un secteur où la solidarité déjà vacillante à mesure que le secteur mutualiste (qui n’est pas philanthropique pour autant ) va totalement faire place au marché, à la banalisation de l’offre et à la De ce fait, la suppression de la « clause de désignation » a aiguisé la guerre commerciale sur la complémentaire santé pour remporter les contrats santé de quelques 600.00 entreprises non pourvues. C’est juteux !

D’après les « statistiques », le « marché de la complémentaire Santé » est divisé aujourd’hui en 3 parts à peu près égales :

‐ Mutuelles,

 

‐ institutions de prévoyance,

‐ assureurs privés ;

… et un 4ème type vient d’arriver : les banques, avec leurs réseaux commerciaux auprès des entreprises ‐ et un avantage certain : celui de connaître ‐ de détenir ‐ leur trésorerie et leur financement.

Le risque est grand : la brisure des solidarités, ramenées à des seuls critères économiques, financiers, de concurrence et de compétitivité.

Pour la CGT, la complémentaire santé doit rester dans le seul domaine du but non lucratif (les mutuelles et certaines institutions de prévoyance seulement). 4 ‐ Toutefois, ne soyons pas dupes (ça évitera d’être dupés), ces 4 entreprises, sont bel et bien dans le système capitaliste et résonnent sur des schémas assurantiels et financiers.

5‐ De plus, l’interrogation majeure est le sort de l’assurance maladie obligatoire et ses taux de remboursement.

Car avec 2 limites imposées :

‐ le respect du plancher de garanties minimales de remboursement (le

»panier de soins » selon l’ANI)

‐ les règles du contrat responsable (fixées par le gouvernement) plafonnant les prises en charge des dépenses en optique, dentaire et dépassement d’honoraires) comme condition impérative pour que les entreprises puissent bénéficier de substantielles exonérations fiscales et sociales en contreparties.

La politique imposée à la sécurité sociale de demain pourrait être de se désengager encore plus, en particulier des soins les plus courants, au motif que tout le monde salarié aujourd’hui a une complémentaire qui couvre ce type de frais. Rappelons ici qu’aujourd’hui, la sécurité sociale ne rembourse plus désormais que 50 % des soins courants. C’est parce qu’il y a recul en recul constant de la couverture des soins par la sécurité sociale (car le taux de remboursement ‐ hors longue maladie ‐ a baissé à 50 %) qui a rendu « nécessaire » une complémentaire santé sans laquelle les risques sont grands de renoncement aux soins.

Pour la CGT, reconquérir la Sécu, c’est le fond, c’est le meilleur moyen de parer au développement si inégalitaire des complémentaires ! A la CGT, nous nous sommes toujours battus à la fois pour un niveau élevé de sécurité sociale et pour un modèle marqué par la libre adhésion à la base du mutualisme.

  • ‐ Cet ANI « signée par les syndicats minoritaires » :
    • contribue à la dénaturation de la sécurité sociale en multipliant les niveaux de protection sociale,
    • aggrave la segmentation de la population, (excluant les jeunes et les retraités) pour réserver ses effets aux seuls salariés du privé (excluant les fonctionnaires, les chômeurs) ;
    • fondant ses subventions par des aides publiques

 

(affectées aux seuls salariés du privé) ;

  • accélère la disparition de tout droit commun et porte atteinte à l’idée d’universalité.

Enfin, avec la participation patronale, la CGT veille et bataille pour que ne se développe pas des types de contrats qui, à partir d’un socle médiocre, proposent des individualisations relevant en fait de sur‐complémentaires.

  • ‐ Depuis janvier 2016, Les exemples d’employeurs qui cherchent avant tout à réduire les coûts et choisissent l’offre la moins chère et s’en tiennent au panier minimum de soins est courant ; lequel contient des garanties générales inférieures à celles dont leurs salariés bénéficiaient auparavant en individuel ou en contrat collectif d’avant janvier

De ce fait pour améliorer leur couverture, les salariés souscrivent, entièrement à leurs frais, une option sur‐complémentaire. C’est ce que la CGT refuse dans les négociations.

  • ‐ Toutes les entreprises déjà dotées, avant l’ANI, d’un contrat collectif ‐ comme c’est le cas dans les CFA BTP du réseau CCCA ‐ doivent le reprendre d’ici à 2017 pour le mettre en conformité avec les obligations du contrat responsable (ce qui est fait dans le s CFA depuis janvier 2016) sous peine de perdre le bénéfice des aides Mais attention, le résultat de cette renégociation, ce n’est pas de revoir les garanties à la baisse sur le précédents accord en moyenne nettement plus favorable, en particulier pour la prise en charge de l’optique, des dépassements d’honoraires de spécialistes. Autre écueil sous la vigilance militante de la CGT est de faire contester, faire barrage et créer du contenu dans les négociation contre la voie qui s’ouvre à la vente de la sur‐complémentaire, par ce que ce qui avait été annoncé comme progrès social pourrait très bien être une réduction des couvertures collectives et donc une perte d’avantages sociaux : et cela, la CGT ne peut l’admettre !
  • ‐ Pour la CGT, l’amélioration réelle de la couverture des salariés et de l’ensemble des citoyens en France ne peut s’envisager qu’en renforçant le régime obligatoire de Sécurité sociale, solidaire et universel, et en cessant l’éparpillement de l’argent public dans des dispositifs toujours plus

‐ Pour un système d’aide individuelle unique, dégressif selon les revenus et non lié au statut, financé avec la manne d’argent public aujourd’hui versé aux entreprises pour les contrats collectifs.

Conclusion pour aujourd’hui et bataille pour demain

La volonté politique de Hollande d’ « adapter le modèle social à notre époque

» qui selon le Président « n’aurait plus rien à voir avec celle de la Libération », rejoignant en cela le discours et le programme du MEDEF et de la droite ne nous va pas . Nous combattons ce discours d’où qu’il vienne.

En 2016, la loi instaure la « PUMA » (protection universelle Maladie). Le couvert d’universalité est trompeur. La Sécu aujourd’hui assure l’ouverture des droits et la prise en charge des besoins de santé des salariés, privés d’emplois,

 

retraités et des ayants droits, financé très largement par le salaire socialisé (malgré les exonérations faites sur les cotisations sociales versées par les patrons près de 40 milliards d’Euros pour 2016).

Avec PUMA, Hollande répond favorablement aux exigences du MEDEF et déconnecte l’ouverture de droits à l’assurance maladie du travail. LA CGT s’y oppose farouchement !

C’est aussi la loi de financement de la sécurité sociale qui supprime encore les conditions d’ouverture de droits aux prestations en nature de l’assurance maladie liée à la notion d’assuré social (celle de cotisant salarié) ou celle d’ayant droit majeur rattaché à un assuré.

Sous couvert de couverture sociale plus « universelle », c’est un bouleversement de plus des fondements de la sécurité sociale et de son financement qui est opéré : ce n’est plus le travail et les cotisations liées aux richesses crées à l’entreprise qui seraient le pilier de la structure de financement de la Sécu (ce que la CGT nomme justement le salarie socialisé). La CGT propose une nouvelle dynamique de financement :

‐ Garantir et maintenir un financement assis sur le travail par les cotisations sociales tout en améliorant le niveau de prise encharge des besoins de santé par l’assurance maladie pour tendre vers le 100% Sécu !

2016, c’est aussi la mise en place des complémentaires santé obligatoire à l’entreprise, ou la renégociation des contrats collectifs.

La CGT tiendra sa place, fera tout pour unir, rassembler les autres organisations syndicales.

On ne dira pas de La CGT qu’elle porte la responsabilité dans l’abaissement de la couverture sociale des salariés et des citoyens en France !…

C’est pourquoi notre syndicat sera comme toujours dans la défense le mieux possible, le plus loin possible dans les propositions et les revendications lors des négociations qui vont s’ouvrir. La CGT ne veut pas, ne peut pas laisser le terrain de justice sociale à ceux qui n’ont pas d’autres but que de celui d’en faire        un désert de solidarité, sans protection sociale, sans garanties collectives.  Nous allons donc nous y employer, et nous avons besoin d’être tous ensemble, pour emmener le plus loin possible, faire entendre notre point de vue dans les négociations et prendre en compte, tout au long du calendrier de négociations au CCCA, vos réflexions, remarques, arguments et revendications.

Les deux Négociateurs représentant le syndicat national CGT des CFA, avec le secrétariat national CGT des CFA‐BTP auront besoin de vous tous.

A bon entendeur,

Salut et fraternité.

Le rédacteur : Ph.F.

 

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Loi travail, non merci !

Un certain nombre d’entre nous ont signé la pétion en ligne « Loi travail : non, merci ! » dès sa parution. J’invite tous les militants qui ne l’on pas encore fait de la signer et la faire signer autour d’eux. Cette pétition forme déjà un vrai raz-de-marée qui dévoile la vraie nature du gouvernement pourtant mis en place avec les voix de la gauche.

Loi El Khomeri, Non merci !

Loi El Khomeri, Non merci !

Afin de permettre à chacun d’avoir les éléments nécessaires à la formation de son jugement, vous trouverez ci-dessous une série de documents et de liens :

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Tout bénef pour le Medef

Le gouvernement vient de rendre public l’avant-projet de loi visant à « instituer de nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actifs ». Ce texte offre en effet une liberté totale au patronat, mais constituerait s’il était adopté un recul historique des droits pour les salariés.

Il en rêvait, El KHomry le fait

Il en rêvait, El KHomry le fait

53 articles, 7 titres, 131 pages où tout y passe, où tout est cassé :

  • A la protection des salariés c’est désormais la prise en compte des intérêts financiers du patronat et des actionnaires qui sera privilégié
  • Les « 35 heures » seront rendues obsolètes : non seulement les heures supplémentaires ne seront pratiquement plus payées, mais le temps de travail pourra aussi être modulé sans aucune contrepartie salariale !
  • La primauté sera donnée à l’accord d’entreprise permettant la remise en cause des garanties fixées par la loi et les conventions collectives de branche
  • La mise en œuvre du « référendum – chantage » d’entreprisepour faire accepter des accords minoritaires régressifs, en lieu et place de la consultation des salariés à partir de leurs revendications et de leurs exigences ;
  • Le plafonnement des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif à des niveaux particulièrement bas, au détriment du principe de la réparation intégrale du préjudice et instaurant ainsi une « autorisation de licencier sans motif » ;
  • L’élargissement de la définition du licenciement économique facilitant la rupture du contrat même si l’entreprise ou le groupe ne connait pas de difficultés économiques sérieuses ou déguise des baisses d’activité ;
  • L’élargissement des forfaits-jours décidés unilatéralement par l’employeur ;
  • La modification forcée du contrat de travailen cas d’accord d’entreprise portant sur l’emploi ;

Pas étonnant que le Medef applaudisse des deux mains !

La ministre du Travail, au diapason du gouvernement brandit désormais la possibilité d’un recours au 49.3 soit une adoption par le Parlement, sans vote. Beau pied-de-nez à la démocratie alors qu’elle prétend vouloir favoriser et fluidifier le « dialogue social » !

La future réforme du droit du travail instaure de fait la course au moins disant social pour les entreprises et un salariat low cost. Elle est sous-tendue par l’idée que les protections sociales accordées aux salariés seraient la cause du chômage ! Depuis quand la déréglementation favorise t- elle l’emploi ?

Pour la CGT, Il est tout au contraire nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l’explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. Pour cela, nous proposons la prise en compte de droits nouveaux pour répondre aux défis du XXIème siècle et non le retour dans le passé.

Les dizaines de milliards de cadeaux fiscaux et d’exonération donnés au patronat depuis des années n’ont créé aucun emploi.

Nous réaffirmons avec force que l’augmentation des salaires et la RTT à 32 heures sont des solutions pour retrouver la croissance.

Il y a besoin d’une réaction forte et unitaire du monde du travail, salariés, précaires, privés d’emplois.

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Non à la casse du code du travail !

Notre camarade Philippe FOURCAULT nous livre cette analyse éclairante sur les enjeux de la loi El KHOMRI. Il nous appelle tous à l’action et ouvre ainsi un débat entre nous.

Vite, attaquons politiquement et syndicalement ceux qui cassent le code du travail, les droits des chômeurs !

Pour en finir définitivement avec le capitalisme qui sème le désordre économique, la misère chez des millions de citoyens et de salariés !

Après les lois MACRON et REBSAMEN, l’avant-projet de loi sur la négociation collective, le travail et l’emploi contient à nouveau des attaques contre le temps de travail, les salaires, les apprentis, les indemnités de licenciement, l’expertise des CHSCT, la représentation syndicale détournée par référendum patronal : tout y passe. Tout y casse !

Le temps de travail est complétement dérégulé par l’avant-projet qui prévoit l’extension par accord d’entreprise de la durée du travail maximum à 60 heures par semaine, et l’extension des forfaits jours aux entreprises de moins de 50 salariés, hors accord collectif.

Le temps de travail en matière d’apprentissage est aussi modifié puisque les apprentis de moins de 18 ans pourront travailler jusqu’à 10 heures par jour (au lieu de 8 actuellement) et 40 heures par semaine (contre 35 actuellement).

S’agissant de rupture du contrat travail, les indemnités dues par le patron en cas de licenciement abusif seront désormais plafonnées selon l’ancienneté. Au minimum trois mois de salaires pour moins de 2 années d’ancienneté et au maximum quinze mois pour des salariés présents dans l’entreprise depuis plus de 20 ans.

Le projet revoie complètement le droit de la négociation collective. Si le principe d’accord majoritaire est réaffirmé, il sera désormais possible pour les employeurs mécontents d’un blocage juridique par les syndicats majoritaires refusant un accord signé par des organisations minoritaire de procéder à des référendums dans l’entreprise, avec des envois de positions individuelles à chacun des membres du personnels afin qu’ils puissent se prononcer (voir le référendum SMART), et pour les organisations syndicales ayant recueilli 30% des suffrages aux élections professionnelles d’organiser des référendums par internet même auprès des salariés, confirmant la remise en cause de la représentation syndicale.

Le gouvernement reprend la proposition de la droite lors de la loi MACRON visant à mettre en place des accords de compétitivité « offensifs » qui autorisent les entreprises à réduire le temps de travail et les salaries en conséquences, en cas de problèmes économiques ou développer l’emploi pour conquérir de nouveaux marchés. Les salariés qui refuseront pourront être licenciés pour cause réelle et sérieuse.

On le voit, les attaques répétées portées au code du travail et les régressions sociales, doit être à la hauteur de la lutte à mener sans tarder, sans badiner.

Il y a une prise de conscience majeure à faire partager avec l’ensemble des salariés partout, dans tous les secteurs d’activités. Nous devons en être les initiateurs syndicaux dès aujourd’hui, auprès de salariés dans nos CFA, et nous préparer à la riposte.

Seule la mobilisation sociale et politique massive dans notre pays peut empêcher définitivement le gouvernement VALLS 3 de réaliser leur projet néfaste sur le droit du travail. Comme nous l’avions déjà fait par le passé depuis 30 ans (Les Devaquet, Chirac, Juppé et d’autres s’en souviennent encore…) Nous avons laissé passer les lois scélérates de MACRON et REBSAMEN, Il est impossible de laisser passer la loi EL KHOMRI. Pour ce faire, nous avons besoin de tous. Tous pour un et un pour tous à mener le combat, aux côtés d’une énorme majorité des salariés que nous aurons emmenés à non seulement refuser ce projet de loi, mais à le faire capoter, surtout d’un gouvernement qui se prétend de gauche et qui ne cesse de réaliser les rêves du MEDEF et de la droite.

 

Depuis maintenant 35 ans l’ambiance est à l’austérité. Mais à l’austérité sélective, à l’avantage des patrons et aux dépens des salariés et des demandeurs d’emploi.

Dernièrement encore une couche est mise : le projet de loi sur le négociation collective, le travail et l’emploi, suivant de vieilles revendications du MEDEF, entend ramener le code du travail à des principes généraux, pour faire la part belle aux accords d’entreprise. S’y ajoute une série d’ »assouplissements » concernant le temps de travail et la rémunérations des heures supplémentaires (nouvelle remise en cause des 35 heures). A cela s’ajoutent aussi les conditions du licenciement économique et les indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, désormais plafonnées en fonction de l’ancienneté du salarié.

Deux poids deux mesures : les travailleurs vont perdre encore de l’argent (baisse de la rémunérations des heures supplémentaires et plafonnement des indemnités de licenciement illégal) et les demandeurs d’emploi aussi avec le plan emploi et l’idéologie qui la soutient c’est que le chômeur ne veut pas retrouver d’emploi tant qu’il a une rémunération qui lui permet de survivre. De ce fait, les dispositifs sont financés par des mesures d’économies.

Ces projets dans le jargon des ministres, des députés qui les soutiennent et des patrons qui sournoisement mènent le tempo des « réformes », destructrices de plus d’un siècle de luttes des classes sur les droits de leurs salariés, est réputé pour lever les obstacles à l’embauche … Mais il ne permettra pas davantage que les « assouplissements » qui l’ont précédé (ruptures conventionnelles, accords de maintien dans l’emploi, etc…) ni d’inverser (hélas) la courbe du chômage ; tout simplement parce que si les patrons n’embauchent pas, ce n’est pas par crainte de ne pouvoir licencier mais parce que leurs carnets de commandes ne les incitent pas à le faire et que les gouvernements qui se sont succéder mènent une même politique néo libérale avec un capitalisme économique qui ne veut pas utiliser, réorienter l’argent (qu’il y a en masse) autrement !

Ainsi l’idée reprise de dégressivité des allocations de chômage, (existantes entre 1993 au début des années 2000) et qui fera aujourd’hui encore plus qu’hier que les chômeurs en peu de temps ne seront plus assurés. Ceci expliquant déjà pourquoi seulement 43% sont indemnisés par pôle emploi ! Pousser à l’emploi en rognant les indemnités ne sert à rien sui les emplois font défaut. Les demandeurs d’emploi vont juste grossir en nombre plus important ceux déjà pauvres et qui sont maintenus dans cet état scandaleux.

Les politiques d’ »assouplissement » du code du travail, de baisse des cotisations ou de dégressivité des allocations déjà tentées depuis 30 ans sont au mieux sans effet sur l’emploi, au pire elles creusent les inégalités.

Les »plans d’urgence pour l’emploi » depuis 30 ans ont pérennisés des dizaines de milliards d’euros d’allègements de cotisations sociales accordées aux entreprises sans contrepartie pour l’emploi. Les allégements de cotisations et autres crédits d’impôts pour les employeurs représentent aujourd’hui 40 milliards par an. Ils n’inversent pas la courbe du chômage, au contraire, elle est amplifiée exponentiellement, de même d’ailleurs que les entreprises se reconstituent leurs marges avec.

Dans un contexte de croissance ralentie (puisque les gouvernants bloquent les citoyens à ne pas suffisamment consommer en limitant – en étouffant toute politique de relance par du pouvoir d’achat- donc de meilleurs salaires) – réduire le temps de travail pour contenir le chômage et les inégalités est urgent. Les 35 heures c’était hier. Passons aux 32 heures. Tout de suite.

Depuis 30 ans, les idées capitalistes néolibérales mènent à une impasse, dangereuse. L’extrême droite en est sa création et se nourrit sur son fumier. La guerre sociale intérieure depuis 30 ans a engendré depuis tout autant une guerre anti sociale et économique extérieure sans fin. Chacun cherche à exporter au détriment de l’autre en baissant ses coûts salariaux et en comprimant sa demande intérieure.

Soutenir une toute autre activité et l’emploi et desserrer l’étau européen néo libéral sont nécessaire :

  • Soutenir la demande avec une offre et une production à orientation écologique, avec de la production matérielle et des services,
  • S’occuper de la finance et du crédit bancaire pour que l’alternative économique et de société réussisse en contrant la croissance financière et en faisant reculer le coût du capital ;
  • Développer la démocratie politique et citoyenne et reconsidérer les notions de services publiques au XXI ème siècle particulièrement ;
  • Miser sur la recherche et le développement en investissant sur la formation, le développement des qualifications et des salaires ;

De même, un gouvernement populaire, de gauche radicale mis au pouvoir constitué de communistes, de socialistes (n’ayant pas troqué la lutte des classes contre le libéralisme), de politiques écologistes se devra de changer de modèle productif et créer des emplois dont l’économie et la société ont besoin en terme de besoins sociaux : logements, éducation, santé, justice, environnement… ce gouvernement sérieux en économie devra faire sauter le carcan de l’austérité budgétaire pour le peuple (soit 90 % des citoyens).

Réformer le code du travail ? OUI, mais pour aller vers une sécurité d’emploi ou de formation où ce n’est pas le marché capitaliste et les patrons qui maitrisent le s mobilités, mais les travailleurs, les citoyens pour un développement des personnes, appuyés par de nouveaux droits et des pouvoirs et un service public de l’emploi totalement refait.

Ph. Fourcault.

 

 

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Préparons le 51° de la CGT

Les documents préparatoires au 51ème congrès de la CGT sont publiés dans le Peuple.

Le document d’orientation et les repères revendicatifs sont disponibles en téléchargement sur ce site (Dossier [51° congrès] à droite de la page).

peuple 51°

Tous nos syndicats ont ainsi les moyens de bien préparer le congrès de la CGT.

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Nos grilles de salaires avant l’accord et maintenant

Les salariés positionnés sur leur nouveau niveau (échelon) gardent leur ancienneté dans l’échelon, Le passage à l’échelon suivant se fera en fonction de la nouvelle grille d’avancement, Les salariés en fin de grille (ancienne grille) doivent avoir suffisamment d’ancienneté pour passer au dernier échelon de la nouvelle grille.

Voici ce que cela donne grille par grille pour tous les reclassements.

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Notre mutuelle en 2016

Depuis le 1er janvier les nouvelles règles de mutuelles s’appliquent. Le syndicat national met à la disposition du personnel un tableau récapitulant les tarifs (page 1) et les garanties (page 2).

Ce document est à télécharger ici. Vous retrouvez ce même document dans notre dossier « mutuelle »

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Réunion du 27 janvier 2016 au CCCA

Veuillez trouver ici le compte rendu de la réunion du 27 janvier au CCCA.

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Journée mondiale des Accidents du travail et des maladies professionnelles

Notre fédération CGT Construction est partie prenante dans la journée mondiale des Accidents du travail et des maladies professionnelles. Dans le BTP, les ATMP sont nombreux, trop nombreux. C’est un combat syndical, un combat humain que de revendiquer « ne pas perdre sa vie à la gagner ».
A cette occasion, sur commande de la CGT, des apprentis du Bâtiment du CFA de Toulouse ont réalisé une œuvre d’art, et cette stèle-symbole sera mis en place dans le patio de la CGT à Montreuil le JEUDI 28 avril.
Une quête- souscription- est ouverte parmi les militants pour financer l’action, la réception et le transport et hébergement de la délégation d’apprentis.
Vous pouvez aussi suivre l’évolution du projet sur : http://www.construction.cgt.fr

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Mise à jour à propos de François Hollande : L’appel des Goodyear

Il est utile et urgent de recueillir le plus grand nombre de signatures possibles. La CGT des CFA appelle tous les salariés du réseau CCCA a signer cette pétition.

Merci à tous.

 

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