Le CCCA d’emblée prend la parole et ne la lâchera plus de la journée. Il s’est agi pour lui de dérouler son programme, de faire admettre que ses propositions ont du bon sens et que la situation économique de la branche, du réseau ne permet pas de faire d’écarts.
- Le statut du personnel administratif et d’animation n’a pas été évoqué au cours de cette réunion du 30 mars. Il nous faut initier des actions fortes avec ces catégories pour exiger du CCCA que leurs revendications soient prises en compte.
- Celui des enseignants a été abordé à la hussarde par un CCCA qui s’est arrogé le monopole de la proposition, et a laissé (magnanime) aux représentants des organisations syndicales le rôle de poseurs de questions afin d’expliciter ici ou là quelques points à leurs propositions. Le contenu de cette réunion est rabaissée à celui d’auditeurs pour les syndicats.
La CGT ne peut laisser faire. Un dangereux basculement risque de survenir. Le CCCA installe imperceptiblement un nouveau régime. Les salariés doivent être correctement mis au courant des vrais enjeux qui se profilent : ceux de vouloir déblayer le chemin, accéder à la démolition sociale, diviser les individus entre eux et brouiller un ensemble de valeurs issues de la tradition et de la culture dans les CFA.
Le socle statutaire tel qu’il existe encore jusque là est attaqué par le CCCA. Les syndicats comptent peu. Tout juste bon à venir participer aux réunions. Le CCCA n’a pas répondu à nos revendications qu’il connait sur ces sujets depuis septembre 2009, reprécisés dans leurs contenus en cours du mois de décembre 2009. Il a été difficile de faire valoir nos revendications.
L’intervention des adhérents du syndicat CGT de chaque CFA, avec leurs collègues de travail s’imposent. Il s’agit non seulement de préserver, de garantir notre statut à tous mais aussi de mener la bataille pour le rénover, le développer dans le sens du progrès social et pour la formation des jeunes.
Pas un adhérent, pas un salarié qui ne soient concernés par de telles dérives, une telle négation de l’intérêt général de ceux qui font vivre les CFA et font réussir les jeunes.