Archives pour la catégorie Actualité

Morts pour rire

12 journalistes sont morts pour ne pas avoir renoncer à leur liberté d’expression. Rendons hommage à leur courage.

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Ce dimanche, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA et Solidaires appellent le monde du travail ainsi que tous les citoyennes et citoyens à se joindre à toutes les initiatives et manifestations organisées ce weekend partout en France dont la marche silencieuse à Paris. Partout dans le pays, les militants, les syndiqués CGT se sont joints aux hommages rendus aux douze victimes assassinées dans l’attentat contre Charlie Hebdo.

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Les salariés des CFA BTP manifesteront partout en France.

Une nouvelle année de luttes

Pour 2015 notre action revendicative devra porter sur :
•    Nos conditions de travail, et l’emploi
•    Nos  salaires et notre déroulement de carrière
•    La défense de notre statut

La  mobilisation de tous sera nécessaire  face à un patronat déterminé  à remettre en cause nos acquis  et à nous imposer le salaire au mérite, dispositif qui s’inscrit dans la remise en cause de tous les statuts.
Que 2015 soit une année de reconquête sociale, pour stopper les mesures d’austérités et d’injustice.
Téléchargez et afficher les vœux de la CGT des CFA

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Dumping social

Ce n’est pas en reprenant les demandes des fédérations patronales du BTP qu’on luttera efficacement contre le dumping social des salariés détachés. Le seul manquement aux propositions patronales sur les salariés détachés dans la loi était la carte d’identité professionnelle. Depuis ce matin c’est chose réparée avec l’ajout de ce gadgeῴ à une loi inefficace.

La carte existe depuis vingt ans dans le BTP avec l’efficacité que lui a reconnue la Cour des comptes dans son rapport sur les fraudes sociales. Les fraudeurs sont les employeurs pour la plupart adhérents aux chambres patronales qui font appel pour leurs chantiers à des entreprises d’intérim qu’ils créent parfois eux-mêmes ou à des sous- traitants low cost. Les annonces de salariés à 17 € de l™heure tout compris foisonnent sur internet

  • Comment peut-on payer un salarié à sa qualification (à minima au SMIC), lui rembourser ses déplacements (à minima 1200 € mensuel), payer en plus mêmes minimes des cotisations sociales dans le pays d’origine et faire un tarif à 17 € ? :  En ne respectant pas la loi sur la rémunération minimale.
  • Est-ce que le fait d’avoir une carte professionnelle va y changer quelque chose ? Bien évidemment non.

La Fédération Nationale des Salariés de la Construction, du Bois et de l’ Ameublement  CGT a jugé inefficace la loi adoptée en juillet 2014 car elle reprenait les propositions du pyromane (les fédérations patronales) pour éteindre l’incendie et aucune des propositions efficaces de la CGT et de l’ensemble des organisations.

Nous l’avons qualifiée de petite cuillère pour vider l’océan de la fraude ou de pistolet à eau contre les fraudeurs. Ce n’est malheureusement pas la conférence de presse du ministère du travail qui nous fera changer d’avis.

L’absence de contrôles et de sanctions dissuasives entraine une dérèglementation préjudiciable aux salariés détachés mais aussi à l’emploi, la formation des jeunes, la protection sociale de tous les salariés.
Contrairement à ce qu’a annoncé le ministre, la responsabilité du donneur d’ordre est très limitée. Elle n’est engagée que lorsque l’infraction a été constatée et signifiée par l’inspection du travail, l’employeur dispose d’un délai d’un mois pour régulariser la situation. Autrement dit s’il est pris, le voleur a un mois pour ramener les bijoux dans le coffre.

La disposition incontournable pour être efficace est de punir les fraudeurs. Il faut rendre responsable le donneur d’ordre, socialement, pénalement, fiscalement de toute infraction dans la chaine de sous-traitance en matière de paiement des salaires et de cotisations sociales.

Le nombre de « gendarmes » annoncé par  le gouvernement (même pas deux par département) laisse à penser qu’une infraction sur mille sera relevée. La délinquance patronale en la matière continue à avoir de beaux jours devant elle, l’impunité sera toujours la règle.

A ce prix là, pourquoi embaucher des apprentis, pourquoi former des salariés…

Défendre la sécu le 16 octobre

Cet automne, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2015 entre en discussion à l’Assemblée. Ce débat parlementaire nous concerne tous, car chaque salarié participe au financement de la Sécurité sociale pour permettre à tous d’avoir des droits pour bien vivre, bien se soigner, bien travailler, bien vieillir. C’est cette solidarité qu’il faut défendre, et reconquérir. C’est ce qui la différencie des assurances privées et donc du chacun pour soi !

Le syndicat CGT des CFA Btp appelle tous les élus à participer à la journée d’action du 16 octobre au nom de tout le personnel des associations gestionnaires régionales

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Perpignan : l’employeur revient en arrière

L’employeur revient en arrière pour un des deux salariés

le 23 septembre avait lieu la conciliation pour nos deux collègues du CFA de Perpignan, victimes d’injustice en ce qui concerne les fautes qui leurs sont reprochées.

nous avons criés haut et fort que nos deux collègues ne méritaient pas les sanctions données et notamment Francis injustement licencié, pour des faits reprochés qui sont le quotidien de nos CFA.

Aujourd’hui c’est une demie victoire puisque l’employeur de BTP CFA LR a consenti a concilier pour Nathalie, et a rétrogradé sa sanction de mise à pied de 5 jours contre un avertissement écrit.

le Conseil des Prud’hommes tranchera pour Francis en janvier prochain et nous espérons que cela ira dans notre sens.

Nathalie a accepté l’avertissement écrit, même si elle continue a crier haut et fort qu’elle n’a rien a se reprocher, et c’est ce qu’elle a dit en conciliation. Ce geste va l’aider a accomplir ses missions auprès des jeunes de manière plus sereine, et modifier le regard de ceux qui l’entourent et qui hier on pu la soupçonner

Un grand merci a tous ceux qui nous ont soutenus et qui continuent a le faire pour Francis.

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Traité transatlantique : danger !

TAFTA,, TTIP, TISA autant de noms sous les quels se cachent les discussions ultra discrètes pour mettre en place un accord géant de libre échange Europe-USA.  Pourquoi tant de discrétion ?  Mais pour éviter que les peuples européens prennent conscience du danger et bloquent le processus, comme ce fut le cas avec son grand frère, l’AMI, qui fut abandonné en 98 après avoir été exposé au grand jour.

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La BD explicative réalisée par TREAT the TREATY contribue à ce travail de dévoilement.  Il faut dénoncer la volonté ultra libérale de donner tout le pouvoir à la finance internationale avant que ce traité ne soit signé.

Au moment où le gouvernement Valls 2 nomme l’homme des entreprises à Bercy, nous ne pouvons compter que sur nous.

Coût du capital

Répondant à une demande de la CGT, le Conseil national de l’information statistique (Cnis) a commencé à travailler à la constitution d’un nouvel outil statistique permettant d’évaluer le poids, de plus en plus lourd, des dépenses des entreprises en capital matériel et financier.
Pour Denis Durand Membre du Cese, représentant CGT au groupe de travail du Cnis sur le coût du capital : » Nous constatons qu’il y a une campagne de culpabilisation des salariés autour du thème du coût du travail. La CGT combat cette campagne en montrant que ce qui handicape l’économie française, ce n’est pas que les salariés sont trop bien payés, au contraire, c’est le coût du capital qui freine la contribution des entreprises à la création de richesses dans le pays. »

Que faire de la dette publique ?

Un audit de la dette publique vient d’être réalisé par des experts d’Attac, Adtm, économistes atterrés.  En 38 pages argumentées rigoureusement, ce document déconstruit le mythe attribuant la dette à la protection sociale et au coût du travail.
Le discours dominant sur la montée de la dette publique fait comme si son origine était évidente: une croissance excessive des dépenses publiques. Mais ce discours ne résiste pas à l’examen des faits. Dans ce rapport nous montrons que l’augmentation de la dette de l’Etat – qui représente l’essentiel, soit 79 %, de la dette publique – ne peut s’expliquer par l’augmentation des dépenses puisque leur part dans le PIB a chuté de 2 points en trente ans.

Laurent Mauduit, dans son article « Sous la dette publique, l’arnaque néolibérale »,  en parle en ces termes :  « Ruinant la doxa libérale selon laquelle le pays vivrait au-dessus de ses moyens, il établit que la dette publique aurait été limitée à 43 % du PIB en 2012, au lieu des 90 % constatés, si la France ne s’était pas lancée dans une course folle aux baisses d’impôt et avait refusé de se soumettre à des taux d’intérêt exorbitants
59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs… » . L’ensemble de l’article, disponible sur le site Médiapart, donne un excellent aperçu de cet audit de la dette. A ne pas manquer.

Des éléments à méditer au moment où se multiplie les PSE au nom de la loi d’airain du marché.

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Coup de coeur

Notre camarade Philippe Fourcault nous fait part de son coup ce cœur pour un disque que vient de sortir :

Après un CD « vole, vole » d’il y a quelques années, GAELLE COTTE (la fille de notre camarade HERMINE, aujourd’hui retraitée après 40 ans de professorat au CFA de Brétigny sur orge et bien connue au syndicat national CGT des CFA) a poursuivie et tracé sa route en ayant su se renouveler, rencontrer d’autres mondes. « Il n’est d’aventure sans aventuriers qui changent le cours des chemins » écrit son groupe GATSHEN’S ; et l’album reflète en effet cette ouverture musicale.

GATSHEN’S est un album en commun éponyme (tiré de GAelle et pytSHENS), fruit musical entre un garçon aux multiples sons de guitares et percussions et une jeune femme à la voix haute, puissante et chatoyante, le tout dans une délicieuse saveur franco-africaine.

GATSHEN’S tresse en son CD chanson française, leg musical africain et patrimoine de la musique du monde. Une voix maîtrisée, vraie, mature, sensuelle et habitée, portée par deux autres émérites musiciens qui sont Guillaume HONORE (aux basses) et Marco VORRORIA (aux autres percussions).

Il vous faut écouter « ô marché » pour avoir immédiatement les images, les bruits et la saveur d’un marché africain ;

Il faut entendre « libre » et vous avez la chanson d’une jeune fille, le poids de la « tradition » et les combats de toutes ses sœurs pour la liberté de la femme… Entendre « ISANDO, le nom d’un village qui n’a pas d’âge, d’aussi loin que les  hommes étaient là »… Et dans les villes et les villages, il y a la Rumeur, les « on m’a dit, on m’a dit » et les « Amants incrédules aux yeux amoureux que l’on moque…et envie…

Savourer le texte « les mots » et leurs jeux de mots, mots dits… et pleurer sur les maudites guerres qui ensanglantent l’Afrique et prennent pères et enfants impitoyablement pour en faire des soldats et des victimes.

Dans le sang de ces chansons, coule la vigueur originelle d’un héritage, sans trahir l’esprit des ancêtres.

GATSHEN’S est un bien bel album. Des rythmes fougueux ou langoureux, de la mélancolie ou de la joie des voix chantées en africain ou en français, souvent mélangées, émanent de jolies scènes aux paroles bien écrites, à la poésie assurée et à la richesse de leurs inspirations.

On peut le goûter avec plaisir Ecoutez-le. Vous n’en reviendrez pas. Alors, vous le réécouterez, irrémédiablement.

Il est à 15 Euros seulement. Il fait l’objet d’un soutien du conseil général du Puy de Dôme.

On peut se le procurer à la Poudrière (06/66/65/04/37) ou encore sur gatshens@gmail.com ou encore auprès d’Hermine : hermine.leprevier@orange.fr .

Une collègue fait paraître son tout premier roman : « tendre famille »

Florence SANSON est une collègue et une camarade du syndicat CGT.

Elle est professeure de Français-histoire-géographie au CFA de NANGIS depuis quelques années maintenant.

Par ailleurs elle est écrivain.

Il y a quelques mois, elle a fait paraître son tout premier roman « tendre famille » aux Editions « Premédit ». (www.pemedit.net)

Voici ce que nous en dit Philippe Fourcault :

Bien entendu j’ai lu son live.

Je l’ai beaucoup aimé.

Je vous fais donc partager mes impressions de lecture de son livre « tendre famille ».

A l’occasion d nos journées d’études CGT à Montreuil du mardi 19 au Vendredi 22 novembre inclus, quelques exemplaires seront mis e vente au prix éditeur de 16 €. Je ne saurai trop vous le conseiller.

Voici mes impressions de lecture.

Voici un livre  qui évoque des vies banales d’une famille banale – qui nous ressemblent – où l’écriture se hisse très haut dans la narration.

C’est un roman dont le texte dégage une forme, une technique  particulière, avec une langue directe et non figée, une langue faite pour être entendue. C’est un texte travaillé. L’émotion y est à chaque page et partagée par le lecteur.

Le travail romanesque  de Florence SANSON donne une impression de « personnel », sans écrire toutefois pour se soulager tellement l’écriture est fluide, comme la vie qui passe dans cette famille.

Tous les nombreux personnages sont fouillés, décrits avec justesse et pudeur.

Quant au sens, chacun en tant que lecteur y voit ce qu’il veut. Pour moi, lecteur, cette famille décrite est une forme de sociologie de la famille, du quotidien.

Il y a de l’authenticité. A chaque phrase, le lecteur est capable de saisir les turbulences des sentiments des personnages qui s’entrecroisent, ou restent dans leur solitude, comme des débattements intimes des êtres, et subtilement peut frôler l’obscur ou l’hilarité à chaque page lue.

On est emporté par un grand souffle narratif, et vite on veut tourner la page lue pour savourer la suite de l’écriture de cette auteure, plus loin encore.

Florence SANSON possède un art du récit – voir de la conception d’un script cinématographique car tout au long de la lecture de ce livre,  j’ai vu à mesure comme un film  qui se déroulait sur écran.

Simple histoire d’une simple famille de la classe légèrement au-dessus de la moyenne. Celle d’un couple, dont l’épouse a passé sa vie maritale « sans emploi (ou cent emplois ?) au domicile conjugal » à s’occuper de leurs trois enfants qui ont grandi. Toute une quiétude à l’ombre d’un époux-qui-rapporte-le salaire-de-la famille va être remise en cause à l’occasion d’un déménagement pour raison de promotion professionnelle du mari, d’un déracinement familial et géographique et des à coté soudainement découverts ; c’est aussi la description tout aussi précise, ciselée… des beaux-parents, des voisins et des petits amis des enfants grandissant et s’émancipant, gravitant le temps d’un été sur ce nouveau lieu géographique.

Un sujet délicat du présent, du passé et de l’avenir s’affronte. Un thème tout à fait banal d’une tranche de vie humaine, d’une tranche de vie d’humains, pris dans le tourbillon d’évènements de la vie.

Un roman captivant, qui se lit d’une traite, vraiment. Bravo à florence SANSON.

A lire, à relire et à faire lire, vraiment.

Le 31/10/13.

Philippe FOURCAULT