Les chiffres du chômage du mois d’août 2016 montrent clairement que le chômage repart à la hausse, n’en déplaise aux attentes du gouvernement et malheureusement pour tous les salariés concernés.

  • La catégorie A progresse de 1% sur trois mois (+36500 personnes) avec un chiffre particulièrement inquiétant de 2,2% pour les moins de 25 ans.
  • La catégorie B augmente de 1,3% sur 3 mois
  • La catégorie C (cumul chômage avec plus de 78 heures de travail) explose, avec une augmentation de 3,7 % sur trois mois, 3 % sur un mois et 8,2 % sur un an.

Ainsi, si l’on prend les vrais chiffres du chômage c’est-à-dire en incluant tous ceux qui sont inscrits à Pôle Emploi, le total A+B+C comptabilise 5 518 000 chômeurs et même 5 820 000 en incluant les DROM, très touchés par la précarité et le chômage.

De plus, la Dares souligne qu’un grand nombre de radiations (défaut d’actualisation) a eu lieu en août, tandis que la catégorie D (celle des entrées en formation) fait un bond de 10,5% sur 3 mois, essentiellement sous l’effet du plan 500 000 formations.

Les récentes prévisions de l’UNEDIC, pour l’année 2017, ne laissent pas entrevoir la moindre inversion de tendance.

Pour la CGT, non seulement le nombre de chômeurs ne baisse pas de façon pérenne mais la précarité ne cesse de croître !

Il y a donc urgence à instaurer une vraie taxation de la précarité dont usent et abusent les employeurs via notamment des surcotisations sur les contrats courts.

Le gouvernement doit de toute urgence mener une véritable politique de relance de l’emploi en cessant de satisfaire aux exigences du Médef. Cela passe notamment par l’instauration d’une réduction du temps de travail à 32 heures.

Déclaration confédérale, Montreui le 26 septembre