Devant la grogne de apprentis, le secrétaire général sanctionne le personnel en le mettant au chômage partiel :
En raison du-blocage de notre Établissement par les apprentis, nous avons été contraints de procéder à la fermeture du C.F.A. à partit dé l2h, ce mercredi 26 octobre en renvoyant les apprentis dans leurs entreprises.
En conséquence, nous sommes dans, l’obligation de vous notifier par la présente votre mise en chômage partiel du mercredi 26 octobre 13h30 jusqu’au vendredi 28 octobre.
Nous avons engage en parallèle les démarches correspondantes pour la mobilisation d’indemnités publiques auprès de la D.R.E.C.C.T.E. des Vosges.
Mais, dans la mesure où préparation de cours, concertation et visites d’entreprises peuvent très bien se dérouler dans le cadre du T2 et du T3 durant cette fin de semaine, pourquoi interdire au personnel de travailler et lui faire perdre de l’argent ? Est-ce que cela ne ressemblerait pas un peu à un lock-out ?
Le procédé est d’autant plus scandaleux que durant la grève des apprentis les fonds de la région, de la taxe d’apprentissage et du CCCA ne sont pas gelés et que l’association entend économiser les salaires du personnel. Au final, l’association laisse les conditions d’enseignements se dégrader et préfère sanctionner le personnel que d’écouter les apprentis.
D’ailleurs les politiques ne semblent pas trop pressés de les écouter, comme en témoigne la fin de cet extrait d’interview de France bleu Lorraine réalisé jeudi matin.
Donnons-nous la peine de regarder ce mouvement de révolte :
Et lisons ce qu’ils voulaient dire au secrétaire général dans leur tract : « Aujourd’hui nous sommes mobilisés pour notre avenir et pour obtenir des garanties pour des formations de qualité au CFA. »
L’Union Syndicale Régionale CGT et es administrateurs CGT du CFA ont apporté leur soutien au mouvement dans un communiqué tandis que l’administrateur FO interpelle le président de l’association sur les conséquences désastreuses des choix de ce dernier.