Ils sont supposés avoir menacé et insulté des apprentis dans le cadre de la classe.
Ils ont démenti ces accusations lors des entretiens préalables.
C’est le collège patronal qui a porté l’affaire en Conseil d’administration et demandé le licenciement de nos 2 collègues avant même qu’ils aient été entendus sur ces faits qui leurs étaient reprochés.
- Nous dénonçons la violence de la procédure.
- Nous dénonçons l’ingérence du CA dans les questions relatives à la gestion des ressources humaines des CFA.
- Nous demandons à ce que le pouvoir disciplinaire reste du ressort des directeurs et du Secrétaire général.
Nous ne voulons pas que cette affaire fasse tâche d’huile à l’heure où les familles et les entreprises interviennent de plus en plus dans le fonctionnement interne et où les conflits se multiplient, ce genre de procédé est inadmissible et ne peut que conduire à une situation de tension extrême pour toute l’équipe de salariés.
Nathalie et Francis ont seulement fait un remontage de bretelle à des jeunes ayant des difficultés à accepter le rappel à l’ordre et manquant d’implication dans leur travail.
Il ne s’est rien passé de plus que ce qu’il se passe dans le quotidien d’une classe.
Nathalie et Francis ne doivent pas être licenciés !
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#1 par FOURCAULT Philippe à 24 mai 2014 - 15 h 05 min
Que l’on mette ces qqs mbres du collège patronal du CA de l’OG gérant le CFA de Perpignan -ne serait-ce qu’une journée- devant une classe d’apprentis de n’importe quel métier de niveau V ou IV hétérogène à tous points de vue et peu enclin à un travail sérieux et respectueux à la fois des autres camarades de classe qui veulent travailler progresser et réussir, et de leur enseignant qui aime son métier au point de ne rien laisser passer pour ce qui touche à la volonté de faire progresser et réussir tout le monde. Chaque année, des salariés de CFA du réseau sont inquiétés par une procédure disciplinaire ou menacés de licenciement pour ces motifs. Le dernier en date sur la Région Parisienne fut sur Ermont. Un salarié syndiqué CGT lui aussi. La CGT a organisé son soutien dans son CFA même mais aussi en parallèle sur les autres CFA du ressort territorial de l’OG parisienne. Il a contesté les reproches de la direction de l’association. La CGT des CFA de la RP l’a assisté lors de son entretien et aussi devant le conseil de prud’hommes de Paris pour laver ce camarade de tout soupçon et lui faire recouvrer non seulement son salaire de 5 jours perdu par mise à pied abusive mais aussi son honneur.
Il faut lutter, se syndiquer pour se défendre, pour obtenir justice, pour se faire respecter en tant que salarié et personne salariée. Li faut se syndiquer aussi pour que cela change dans les entreprises en France et pour que la crainte – y compris les CFA du BTP – change enfin de camp.
Qu’ils osent frapper d’une sanction ces deux collègues et camarades ; nous autres saurons quoi leur opposer ! La lutte continue ! toutes mes amitiés combattantes à vous. Ph.F.