Au nom de la CGT, notre camarade Bruno CORNET dresse un réquisitoire accablant de l’activité de Pro-BTP. Il est notoire que les dernières orientations prises ces derniers mois par l’institution, n’étaient pas d’une priorité absolue face aux attentes des salariés comme :

  • l’augmentation des cotisations des frais médicaux pour l’ensemble des collèges ;
  • la recapitalisation des Sociétés d’Assurances SAF-VIE à hauteur de 96 millions d’euros qui concerne à peine 10% de la population active du BTP ;
  • la baisse significative des prêts aux logements pour les salariés alors que dans le même temps on octroie un prêt de 550 millions d’euros aux Fédérations Patronales pour soi-disant relancer l’activité économique ;
  • la diversification des partenariats hors BTP, avec les institutions IRP Auto, la Caisse de l’Enseignement Privé et d’Assurance (B2V), MALAKOFF/MEDERIC, GROUPAMA, LOURMEL (Branche des Industries Graphiques), AUDIENS (Groupe pour l’Audiovisuel, la Communication, la Presse et le Spectacle) et autres, apportent une valeur ajoutée pour l’institution mais pas pour les adhérents du BTP.
  • le Projet de fusion déguisé avec REUNICA dénommé « coopération » a été fort heureusement un échec. La CGT a été la seule et unique organisation syndicale à s’y opposer dès l’origine rappelant vigoureusement
  • son attachement au caractère professionnel des caisses de retraite et prévoyance du BTP ;
  • la vente du parc locatif de PRO-BTP est une aberration, une incohérence allant totalement à l’encontre de la politique sociale dictée précédemment par le Groupe. Nous avons les moyens de rénover et le devoir de conserver ce parc, sans altérer notre politique financière ;
  • 2e avis médical, nous sommes dépités de voir que l’on refuse une avancée significative pour l’ensemble des adhérents de PRO-BTP au prétexte que ce projet était trop onéreux : 500 000 euros, alors que dans le même temps l’institution engage des travaux de rénovation de la cour pour un montant de 750 000 euros ou bien lorsqu’elle gratifie une participation de 2 millions d’euros dans le capital de BTP

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Comment s’étonner après ça de la faiblesse des propositions faites par Pro-BTP quant à une mutuelle de groupe ?