La Fédération Nationale des Salariés de la Construction, du Bois et de l’Ameublement C.G.T. a décidé, le 24 avril, d‘envahir la fédération française  du bâtiment.
Ce n’est pas par provocation ou par plaisir que des militants arrivent à faire une action extrême. Mais ils se heurtent à un vrai mur d’arrogance. Les patrons des métiers de la construction ne veulent pas négocier pour satisfaire la revendication des salariés concernant la retraite par un départ anticipée à 55 ans pour les métiers pénibles.

Un départ anticipé légitime au regard des taux de fréquence et de gravité des accidents du travail (un mort par jour travaillé) et des temps de travail à rallonge cumulés avec les facteurs de pénibilité.  Cette action est réalisée après la manifestation des constructeurs,  le 4 février, qui a réuni 5 000 manifestants à Paris.

La F.N.S.C.B.A demande à ce que les chambres patronales engagent de véritables négociations concernant la mise en œuvre d’un départ anticipé pour les métiers pénibles et demande à ce que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités.

Si rien ne bouge dans les jours à venir, notre fédération s’engage à mener d’autres actions, de plus en plus forte, jusqu’à la satisfaction de notre revendication .