Dans quelques semaines, la Commission européenne a pour ambition de présenter au Conseil de l’Europe le texte final du CETA, cet accord de libre-échange avec le Canada. Pour autant que les ministres du commerce donnent leur accord, il sera prêt à être soumis au vote des parlementaires européens : c’est donc le moment le plus opportun de leur rappeler qu’ils ont été élus par les citoyens pour représenter leurs intérêts et non celui du cartel des grandes multinationales !
C’est à ce point urgent qu’il n’y a pas une minute à perdre : pendant que vous lisez ces lignes, la Commission européenne manoeuvre en coulisse afin que le CETA puisse passer en force aussitôt qu’il aura été approuvé par le Conseil de l’Europe, et cela sans le moindre vote parlementaire ! Attendez, ce n’est même pas tout : dès que le CETA aura passé la seule barrière du Conseil, cela permettra déjà aux avocats des multinationales d’engager des poursuites contre les États et cela pour une durée de trois ans, malgré un éventuel vote défavorable des parlementaires ! (Plus de détails à propos de cet ignoble projet sur le blog de TIPP.)