La CFDT nous a informé du décès de Gabriel Boillon, un de leur militant, en joignant un article de journal.
Nous présentons nos condoléances attristées à sa famille, ses collègues du CFA de Besançon et à nos camarades de la CFDT.
L’article de journal relie ce suicide à la souffrance au travail. Nous suivrons attentivement les développements éventuels.
#1 par Colette à 4 juillet 2010 - 13 h 59 min
l’horreur ce n’est pas le suicide de cet homme mais la prise de conscience qu’il engendre car, face à la fragilité souvent indécelable d’un humain on se contente, par manque d’anticipation et d’actes véritables, de quelques mots de solidarité et parfois au pire d’une certaine indifférence ; cette mort m’affecte et génère en moi beaucoup de tristesse car je pense à sa famille et ses amis ; toutefois la question demeure : comment un être qui souffre dans le cadre de son travail peut-il , à un moment donné, choisir de disparaitre et offrir sa mort en holocauste ? cette question est obsédante et constitue à elle seule en effet une horreur.
Comme le dit le proverbe, « celui qui n’avance pas ne peut pas sentir les chaines et les boulets attachés à ses pieds ».
Colette DEYRMENDJIAN AUBERT cfa de toulon
#2 par Perrin à 4 juillet 2010 - 18 h 53 min
L’horreur, à mon sens, et le triste cas de Gaby le démontre encore une fois, c’est le manque de sentiment humain, et la place de la sociabilité dans beaucoup de Direction de CFA actuellement. Le 3CA devrait sérieusement réviser leur politique de formation des Directeurs, car les malaises se font de plus en plus sentir dans nos institutions, et, immanquablement, le stress au travail ne fait qu’augmenter !!!
#3 par michel à 5 juillet 2010 - 20 h 02 min
Aujourd’hui d’autres hommes et femmes souffrent dans nos CFA et souvent en silence. Il ne faut jamais accepter cet état de fait. Nous devons construire autour de nous de vrais liens de partage, de discussions, de rencontres et de luttes s’il le faut pour résister à la violence de cette société dite moderne. Le suicide, la dépression sont le résultat prévisible de cette organisation du travail d’aujourd’hui dans laquelle le bien-être de l’homme n’est pas, n’est plus, au centre de nos préoccupations quotidiennes. Il faut crier haut et fort HALTE à cette déshumanisation qui ruine des familles.
Il est urgent de se regarder bien en face. Le fric bouffe notre oxygène et nous devons construire ensemble de nouvelles recettes de vie.
#4 par SYNDICAT CGT du CCCA-BTP à 6 juillet 2010 - 11 h 08 min
Devant cette tragèdie qui, une fois de plus met l’accent sur la deshumanisation et le stress au travail, la CGT du CCCA-BTP soutient dans son action l’ensemble du personnel du CFA-BTP de Besançon et demande aux instances régionales et nationales que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
Copie à Monsieur Philippe Cuevas Président de l’Association gestionnaire.
#5 par Alfredo PLA à 7 juillet 2010 - 16 h 15 min
Je me joins au groupe pour évoquer ma tristesse devant cette situation affligeante, ainsi que ma révolte si la cause présentée est confirmée.
Constat est fait que depuis quelques années c’est installée une politique à tendance despotique dans bien des CFA.
Il faut dénoncer ces conditions inacceptables, réagir plutôt que mourir !
Le CCCA responsable directement ou indirectement ne peut rester passif devant cette dégradation du respect des salariés, dont les charges ne cessent d’accroître au fil des années.
C’est une victime de ces comportements abusifs qui vous l’écrit….
#6 par Pascal à 8 juillet 2010 - 22 h 54 min
Je suis touché, voir plus par les événements tragiques survenus au CFA de Besançon. Il m’est arrivé moi-même de songer à une telle action au sein de mon établissement, sans passage à l’acte. La communication avec les collègues devient une solution, toutes les attaques venant de votre direction doivent être verbalisées. Surtout ne pas rester seul. Dîtes le.