Le 10 novembre seule la CGT a refusé de signer un accord local sur « les activités de deuxième catégorie ».
L’accord que refuse nos camarades de PACA va opérer une reprise en main brutale. Suite à ces signatures, la réalisation du T2 à l’extérieur « … se fait sur la base d’un document d’autorisation accepté préalablement par le Directeur (H/F) précisant la date, le lieu, les heures de début et prévue de fin de mission. Le Directeur (H/F) s’assurera du travail effectivement réalisé hors du CFA. ».
Quant à lui, l’accord collectif dispose que certaines de ces activités « … pourront être assurées hors du CFA … en concertation avec le directeur… »
Comment accepter un accord local d’entreprise en retrait significatif par rapport à l’accord national qui a pourtant valeur de convention collective ?
De telles dérives aggravent des conditions de travail déjà fortement dégradées.
#1 par mohamed à 20 novembre 2014 - 10 h 17 min
Depuis un certains nombre d’années, il y avait un mode de fonctionnement qui permettait, tout en déclarant le lieux où on était, de faire son travail de préparation en dehors du CFA sans avoir à justifier quoique ce soit.
Le code de la sécurité sociale, concernant le fait que l’employeur doit savoir où est le salarié, ne date pas d’aujourd’hui, il n’a pas changé !
Il y a clairement une volonté de bloquer les profs 35heures dans les CFA.
Là, il faut tout justifier, et en plus c’est au bon vouloir de la direction.
C’est bien un texte en retrait de l’accord national ARRT du 16/12/1999.
En concertation avec le directeur, ne veut pas dire « demander une autorisation ».
Les autres syndicats ont fait le choix de signer cet accord.
C’est anormal.
Le syndicalisme ce n’est pas ça !
Mohamed.
#2 par nathalie guichet à 20 novembre 2014 - 11 h 17 min
ça fait des années que les profs des CFA de notre réseau sont très largement sollicités pour faire face à la baisse des effectifs et l’impact que cette baisse génère sur nos financements… ils subissent mais ils répondent présents…
alors, de quoi veut-on les « punir », les « priver », en remettant en cause le T2 libre, au nom de quel profit voudrait-on entamer, encore, leurs conditions de travail ?