Bonjour à tous, du bout, du bout du monde.
Je vous résume la matinée de médiation (ou plutôt de conciliation)
9h30 à 12h. (Une partie du personnel était présent malgré l’heure et le jour, ainsi que la presse écrite et la radio).
- Pas d’échange direct avec la direction. Nous étions en salle du CE. De l’autre coté de la cour, en salle de réunion se trouvaient la délégation du CA et le Directeur ( Les administrateurs de la CFDT et de la CGT étaient absents) .
- Nous avons d’abord vu le « médiateur » pour lui expliquer la situation.
- Il nous a interrogés sur les origines de ce conflit et la manière dont on envisageait l’issue (Notre ligne n’a pas changé : La réintégration de Nicolas).
- Nous avons répondu à toutes ses interrogations.
Ensuite il a sans doute procéder de la même manière avec le CA et le directeur ( En proposant des pistes pour sortir du conflit).
1heure plus tard. Il vient nous rendre compte de sa discussion.
« EUREKA ! » le CA et son Directeur ont trouvé la solution pour sortir de l’impasse!
1er Point :
Ils proposent de modifier le motif du licenciement : De « faute grave » à « cause réelle et sérieuse ». Nicolas pourra ainsi toucher des indemnités de licenciement (Quelle touchante attention!). En sachant qu’en jugement le 29 Juin aux prud’hommes il y a de très grandes probabilités que ce licenciement soit considéré comme abusif, et il sera certainement dédommagé.
2ème point :
Discours habituel. Mettre en place des réunions de travail. (En sachant que depuis la création du CE nous nous sommes réunis toutes les trois semaines avec le Directeur, pour un résultat inexistant, il refuse d’entendre nos propositions pour améliorer le fonctionnement du CFA. Dialogue de sourd (au singulier!). S’il veut mettre en place des réunions constructives. Il va falloir changer d’attitude!)
Bien sur nous avons refusé, et nous avons montré au « médiateur » notre détermination à continuer la lutte. Le « médiateur » renouvelle sa tentative de médiation avec la direction (Avis de non recevoir. « Les décideurs, la loi, l’autorité, c’est nous ! et le Directeur est là pour commander, diriger et sanctionner les pauvres petits formateurs que vous êtes. Comment osez vous remettre en cause notre direction irréprochable et sans taches! »).
En conclusion:
On peut dire que le médiateur M. Le Goff a fait tout son possible pour aboutir à une solution (M Le Goff a joué le rôle d’intermédiaire entre les deux parties car il n’avait pas mandat à médiation ) (Rapport joint ). On peut se demander pourquoi la direction nous a proposé cette rencontre, en sachant qu’elle refuserait la réintégration de Nicolas.(Encore une perte d’argent public pour rémunérer ce « médiateur »)
Peut être se satisfait-elle de cet échange indirect pour se donner bonne conscience. « Nous ! On n’a rien à se reprocher ! On a fait le maximum. Ils ne comprennent rien ces formateurs, ils son bornés. »
Le CA et la direction n’ont pas voulu faire de commentaires à la presse et à la radio.
Petite anecdote de fin de réunion
L’administrateur secrétaire (CGC) du CA a fait une sortie remarquée dans sa grosse Mercedes. Malgré la présence du personnel à la sortie, des ralentisseurs (bonjour les jantes basses) et de la limitation de vitesse (10kmh). Ce monsieur de la CCG s’est cru au 24h du Mans et a manqué de renverser la maman de Nicolas. Bien énervé le monsieur de la CGC.
Pour ceux qui ne sont pas adhérents à la CGC. Un peu d’informations ci-dessous . Et pour le Monsieur à la grosse voiture une relecture des objectifs et méthodes ne serait pas superflue.
Site Internet de la section CGC qui regroupe l’ensemble des salariés ( Associations
Gestionnaires – CFA-BTP – CCCA-BTP) du « Réseau » CCCA-BTP.
Objectifs :
- Défense des intérêts matériels et moraux de tous les salariés des CFA-BTP.
- Défense et amélioration des Accords Nationaux et Locaux.
- Défense des conditions de travail et d’exercice.
Méthodes :
- Les actions engagées sont basées sur le pragmatisme et le réalisme.
- Elles privilégient le dialogue sur l’affrontement dans le respect mutuel.
- Elles favorisent l’engagement citoyen et la démocratie sociale.