Au motif de l’application de l’accord de mars 2013, que la CGT n’avait pas signé, les pensions ont été gelées, au moins pour 2014. Autrement dit, il n’y aura aucune revalorisation.
A l’occasion des Conseil d’administration de l’ARRCO et de l’AGIRC des 11et 13 mars, seule la CGT et la CGC se sont opposées au gel des pensions. La CGT a exigé, à contrario, la revalorisation de la valeur de service du point sur la base de l’évolution du salaire moyen.
- La première conséquence de ce gel des pensions sera une nouvelle dégradation des conditions de vie de millions de retraités avec notamment une baisse de leur consommation, donc un renforcement de la spirale récessive.
- La seconde conséquence concerne les futurs retraités, donc les actifs d’aujourd’hui. En effet, toute stagnation de la valeur de service du point ne se rattrape jamais. Un ou plusieurs points de revalorisation en moins pour les retraites d’aujourd’hui, c’est un ou plusieurs points en moins pour les retraites de demain.
Le Medef s’occupe de nous, pour défendre leurs leurs droits, les salariés et retraités doivent s’occuper du Medef !
C’est une raison supplémentaire très forte de participer aux mobilisations unitaires du 18 mars 2014.
#1 par Philippe Fourcault à 25 mars 2014 - 23 h 21 min
« Jamais nous n’accepterons qu’un seul des avantages de la sécurité sociale soit mis en péril ». ainsi s’exprimait Ambroise CROISAT – (ministre communiste qui institua la sécurité sociale dans le gouvernement d’union avec de Gaulle juste après la guerre)- sur ce qui reste l’une des plus belles avancées sociales issue du conseil national de la résistance (le CNR dont le programme date de 1943 – appliquée en 1944 et exhaussé en 1946).
Pourtant depuis de nombreuses années, les gouvernements successifs, alliés au MEDEF et à certains… « partenaires sociaux » détricotent de manière méthodique l’ensemble de l’édifice Sécurité sociale. A l’intérieur même des différentes branches, avec la mise en place des conventions d’objectifs et de gestion, la casse s’organise. De fusion en fusion, de restructuration en restructuration, d’économie de gestion en économie de gestion, ce sont les salariés de la sécurité sociale qui subissent les bouleversements orchestrés pour remettre en cause la solidarité intergénérationnelle, universelle, basé sur le salaire socialisé, sur le salaire différé.
En s’attaquant aux fondamentaux et aux valeurs créatrices de la sécurité sociale – qui dérangent les financiers et la capitalisme aux manettes des politiques actuelles depuis plus d’un quart de siècle maintenant, ce sont les missions de service public qui sont bafouées.
Logique d’austérité partout, suppression d’emplois, dégradation des conditions de travail, baisse des effectifs et blocage des salaires, fermeture de services, d’anbtennes CPAM, surcharge de travail et retard de traitement auprès des citoyens dont la misère grandissante existe chaque année de plus en plus dans la population française : voilà ce que sont les politiques menées dans le cadre des loi de financement de la sécurité sociale chaque année par tous les gouvernements « d’alternance » qui se sont succédés.
La sécurité sociale doit rester un amortisseur social, et encore plus précisément durant cette crise économique que le capital et la finance en bourses font subir au peuple, au salariés, aux retraités, aux jeunes. Infléchir la politique actuelle ne suffira pas. Il faut renverser l’ordre des choses actuelles pour remettre le monde à l’endroit !
Le rôle de la CGT c’est la riposte à la marchandisation de notre protection sociale, c’est la reconquête de notre sécurité sociale qui, à l’aube du XXIème siècle reste une idée neuve : celle qu’une autre société » humaine, fraternelle, de solidarité intergénérationnelle est faisable, basée sur la protection du citoyen et la fraternité, de la naissance à la mort, contre les aléas de la vie !
« On s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder et encore l’améliorer » !
Pour cela, à nous salariés, avec la CGT de nous occuper plus massivement encore du MEDEF et de leur relais dans les gouvernements !.
Tous comptent sur tous ! tout de suite !