bonne année 2014

2013  est derrière nous et l’heure du bilan est là.

On pourrait souligner l’autosatisfaction de nos gestionnaires  d’avoir maitrise les masses salariales, et celle des patrons du btp qui en ayant recours à la main d’œuvre low-cost contribuent à vider nos CFA de leurs premiers niveaux de qualifications.

La politique d’austérité que veut nous imposer le gouvernement ne doit pas être un frein pour la défense de nos emplois,  de nos salaires et de nos conditions de travail, car les millions  d’euros dépensés  pour faire baisser le cout du travail sont autant de cadeaux pour la finance et la spéculation.

En 1 an dans nos CFA le recours aux CDD et à l’intérim a augmenté de plus de  18%,  créant ainsi de la précarité, des inégalités sociales et amplifiant les divisions au sein des établissements.

La crise économique n’a pas  épargné nos CFA en multipliant les licenciements touchant essentiellement les enseignants et les personnels d’éducation.

La lutte contre les PSE devra être notre priorité d’action pour 2014.

Nous devons construire un rapport de force pour dégager des solutions, être plus efficaces, plus solidaires  pour une mobilisation a la hauteur de nos revendications.

En 2013 nous avons déjà  montre notre volonté de combattre l’injustice sociale dans le réseau

•           en signant l’accord sur la mutuelle pour que l’ensemble des salaries puisse bénéficier d’une couverture sociale.

•             en faisant valoir notre droit d’opposition sur les modifications de notre statut de 1982 qui créait des différences dans une même catégorie professionnelle et spoliait les nouveaux embauchés de plusieurs milliers  d’euros sur la carrière.

en 2014, la première bataille à mener portera sur les salaires, avec une demande juste  de la renégociation des  points Etam et Iac. nous ne voulons pas d’une politique salariale a deux vitesses,  une politique qui, au nom de la régionalisation,  booste l’avancement de  l’encadrement et des secrétaires généraux, pendant que les autres catégories professionnelles  voient leur pouvoir d’achat diminuer,  leurs conditions de travail se dégrader, et pire, leurs emplois supprimés.

Allons chercher nous-même ce que l’on refuse de nous donner, impliquons nous pour préserver notre outil de travail, battons-nous pour l’améliorer, sans perdre de vue l’objet de notre mission, pouvoir accueillir et former au mieux les bâtisseurs de demain.

Bonne année à tous

Pour le syndicat CGT des CFA -btp

Nelly Gregor